L’opposition sud-coréenne tentera à nouveau de destituer le président Yoon Suk-yeol le 14 décembre.

Une première motion de destitution, boycottée par les élus du parti présidentiel, a échoué samedi.

Publié le 12/08/2024 09:40

- de lecture : 2min

type="image/avif">>Le chef du Parti démocrate coréen Lee Jae-myung lors d'une conférence de presse au Parlement de Séoul, le 8 décembre 2024. (YONHAP / AFP)>>
Le chef du Parti démocrate coréen, Lee Jae-myung, s’exprime lors d’une conférence de presse au Parlement à Séoul, le 8 décembre 2024. (YONHAP/AFP)

Le principal parti d’opposition en Corée du Sud a annoncé dimanche 8 décembre qu’il tenterait à nouveau le 14 décembre de destituer le président Yoon Suk-yeol. Le chef de l’Etat conservateur « doit démissionner immédiatement ou être démis de ses fonctions sans délai »a déclaré le chef du Parti démocrate, Lee Jae-Myung, lors d’une conférence de presse. Une première motion en ce sens, boycottée par les élus du parti présidentiel, a échoué samedi.

Le Parti du pouvoir populaire de Yoon Suk-yeol a déclaré dimanche avoir “a obtenu” la promesse du président de se retirer. « Même avant, il ne s’immiscera ni dans les affaires de l’État, ni dans les affaires étrangères »a certifié le leader du PPP, Han Dong-hoon, ajoutant que le président avait accepté de confier la gestion du pouvoir à son parti.

Le Premier ministre Han Duck-soo, qui devrait prendre la présidence du PPP, a rencontré Han Dong-hoon dimanche. Ils ont discuté des termes de “retrait” par Yoon Suk-yeol. “Tous les membres du Conseil d’État, moi y compris, et les responsables de tous les ministères donneront la priorité à la volonté du peuple”a promis Han Duck-soo, assurant qu’ils travailleraient à “stabilité” du pays.

Le ministre sud-coréen de l’Intérieur a également annoncé sa démission dimanche matin, selon plusieurs médias locaux. Dans sa lettre de démission, Lee Sang-min a mentionné son « responsabilité de ne pas avoir bien servi la population ou le président »selon le quotidien JoongAng Ilbo. Il fait partie, avec Yoon Suk-yeol, des responsables faisant l’objet d’une enquête pour “rébellion”après la brève instauration de la loi martiale en Corée du Sud mardi soir.

Les médias locaux ont également annoncé dimanche que la police avait arrêté l’ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, qui était en fonction au moment de la loi martiale mais qui avait depuis démissionné. Selon l’agence Yonhap, le responsable, interdit de sortie du territoire, s’est présenté aux autorités.


Monde

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Donald Trump refuse de laisser les États-Unis s’impliquer dans le conflit
NEXT Cristian Preda dénonce l’ombre de Moscou et l’échec des urnes