Après Charles Kushner à l’ambassade des États-Unis en France la veille, Donald Trump a décidé de nommer Massad Boulos, le père de son autre gendre, conseiller pour le Moyen-Orient.
Donald Trump a annoncé ce dimanche 1er décembre nommer l’homme d’affaires américano-libanais Massad Boulos, père d’un de ses gendres, comme conseiller pour le Moyen-Orient.
« Massad est un bon négociateur et un partisan inébranlable de la PAIX au Moyen-Orient. Il sera un ardent défenseur des Etats-Unis et de leurs intérêts», a écrit le président élu américain, alors que le conflit entre Israël et le Hamas mine la région depuis plus d’un an.
Un milliardaire républicain de longue date
Républicain de longue date, Massad Boulos a bâti sa fortune en vendant des automobiles au Nigeria. Le mariage en 2022 de son fils Michael Boulos avec l’une des filles de Donald Trump, Tiffany, l’a propulsé dans le cercle restreint du milliardaire nouvellement élu à la Maison Blanche.
Quels sont les intérêts d’Elon Musk à rejoindre le gouvernement de Donald Trump ?
Il a participé activement à la campagne présidentielle, s’impliquant pour convaincre la communauté arabe de certains États clés de voter pour Donald Trump.
“Massad est un avocat accompli et un leader très respecté dans le monde des affaires, avec une vaste expérience sur la scène internationale”, a salué le président élu, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier.
Chrétien maronite, Massad Boulos a tenté de se faire élire parlementaire au Liban, sans succès. Durant la campagne présidentielle, Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il mettrait fin au conflit entre Israël et le Hamas, sans jamais révéler de projet en ce sens. Massad Boulos expliquait en octobre qu’il partageait la même philosophie.
Israël « a des objectifs militaires à atteindre, à savoir se débarrasser des infrastructures du Hamas et de sa capacité à lancer de nouvelles attaques », a-t-il reconnu dans une interview à Sky News. Mais « ils doivent le faire très vite. (…) Cela ne peut pas durer éternellement», a-t-il ajouté.
Les pères de ses gendres dans son administration
Sa nomination intervient quelques jours après un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, mouvement islamiste chiite libanais allié du Hamas et de l’Iran. Cette trêve au Liban laisse espérer des progrès au Moyen-Orient pour l’administration de Joe Biden, encore au pouvoir depuis quelques semaines.
Dans la foulée de l’accord libanais, les États-Unis travaillent « activement » à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, a déclaré dimanche Jake Sullivan, l’actuel conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche. . Mais « nous n’en sommes pas encore là », a-t-il déclaré.
Samedi, Donald Trump a également nommé Charles Kushner, le père de son autre gendre Jared Kushner, marié à Ivanka Trump, au poste d’ambassadeur des États-Unis en France.
Un choix atypique pour les fonctions diplomatiques : M. Kushner a passé un an dans une prison fédérale pour détournement d’impôts, avant d’être gracié par Donald Trump vers la fin de son premier mandat à la Maison Blanche.
Jeanne Bulant avec l’AFP Journaliste BFMTV
