– Déjà une centaine de retraits avant le second tour
Une alliance inédite se forme pour faire barrage au parti d’extrême droite, à tel point que plusieurs candidats cèdent leur place au profit d’autres.
Publié aujourd’hui à 17h30
Au total, 311 circonscriptions sont dans une potentielle situation triangulaire ou quadrangulaire, dont 161 où le Rassemblement national et ses alliés d’extrême droite arrivent en tête.
AFP/Ludovic MARIN
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Plus d’une centaine de candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le second tour des législatives se sont déjà désistés lundi afin de contrer le Rassemblement national, selon un décompte provisoire de l’AFP.
Ces candidats sont engagés dans des élections triangulaires et sont arrivés en troisième position dans les circonscriptions où le Rassemblement national pourrait l’emporter dimanche.
Parmi ceux-ci, à ce stade, figurent une majorité de représentants de l’Alliance de gauche Nouveau Front populaire, comme l’Insoumis Noé Gauchard dans le Calvados au profit de l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne.
La gauche a aussi mis partiellement de côté pour l’occasion ses dissensions internes : Hella Kribi-Romdhane (Générations) a jeté l’éponge au profit du socialiste Jérôme Guedj dans l’Essonne ; idem pour l’Insoumis Allan Popelard, qui s’est retiré au profit d’un autre de ses anciens camarades qui avait rompu son ban avec le parti, Hendrik Davi.
Trois ministres – Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi – ont également annoncé leur retrait, tout comme au moins dix députés sortants de Renaissance, MoDem ou Horizons.
Au total, 311 circonscriptions sont dans une situation potentiellement triangulaire ou quadrangulaire, dont 161 où le Rassemblement national et ses alliés d’extrême droite sont arrivés en tête.
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