Par Le Figaro avec AFP
Publié
il y a 35 minutes,
mis à jour à 10h19
Après avoir affirmé qu’elle respecterait la décision de la CPI concernant les mandats d’arrêt internationaux contre les deux dirigeants israéliens, Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, la France semble prendre quelque peu ses distances.
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, interrogé mercredi sur l’éventualité d’une arrestation en France du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a évoqué une possible “problèmes d’immunité” verser « certains dirigeants » prévu par le Traité de Rome. « La France est très attachée à la justice internationale et appliquera le droit international, qui repose sur ses obligations de coopération avec la CPI »a déclaré M. Barrot sur franceinfoTV, tout en soulignant que le statut du tribunal “aborde les questions d’immunité sur certains dirigeants”. « C’est en fin de compte à l’autorité judiciaire de décider »il a ajouté. Un article du Statut de Rome établissant la CPI aborde la question de l’immunité des dirigeants des pays qui ne reconnaissent pas la Cour, mais reste ouvert à diverses interprétations.
Depuis l’annonce par la CPI du mandat d’arrêt visant Benjamin Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, la France a répété qu’elle appliquerait ses obligations au regard du droit international, mais sans dire clairement si elle arrêterait le premier ministre israélien s’il venait à France. Une position plus vague que d’autres pays, comme l’Italie et le Royaume-Uni, qui ont immédiatement annoncé qu’ils respecteraient leur engagement envers la CPI.
Dans un communiqué mardi, les pays du G7 ont indiqué qu’ils respecteraient leurs obligations “respectif” en face du tribunal. La Cour pénale internationale, à laquelle Israël n’a pas adhéré et que les États-Unis ne reconnaissent pas, a émis la semaine dernière des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu, Yoav Gallant et le chef de la branche palestinienne de l’armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
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