Le président nie toute conspiration – .

Le président nie toute conspiration – .
Le président nie toute conspiration – .

Le président bolivien Luis Arce a démenti jeudi toute conspiration avec l’ancien chef de l’armée, arrêté pour avoir tenté un coup d’Etat mercredi en déployant des véhicules blindés devant le palais présidentiel à La Paz. Le général a assuré avoir agi sur ordre du président.

Ce dernier lui aurait demandé de “mettre en scène quelque chose pour accroître sa popularité”, dans un contexte de grave crise économique, a déclaré mercredi le général Juan José Zúñiga.

« Comment pourrait-on ordonner ou planifier un auto-coup d’État ? […] “Il a agi de son propre chef”, a répondu Arce jeudi. “Malheureusement pour lui, et cela s’est vu, je ne suis pas un homme politique qui va gagner sa popularité avec le sang du peuple.”

Mercredi, Luis Arce a investi un nouveau commandement des forces armées. Outre le général et chef de la marine, Juan Arnez Salvador, 15 personnes ont été arrêtées. Les deux hommes sont poursuivis pour « insurrection armée et terrorisme ». Ils risquent jusqu’à 20 ans de prison.

Des motivations peu claires

Les motivations du chef de l’armée Juan José Zúñiga, qui avait posté des hommes et des véhicules blindés sur la place Murillo, en face du parlement et du palais présidentiel, restent floues.

Avant son arrestation par la police, le général avait déclaré qu’il voulait « restructurer la démocratie, en faire une vraie démocratie ». […] Pas celui de quelques-uns, pas celui de quelques maîtres qui dirigent le pays depuis 30 ou 40 ans.

Le ministre du Gouvernement (Intérieur), Eduardo Del Castillo, a fustigé « deux putschistes militaires qui voulaient détruire la démocratie ». Jeudi, il a présenté aux médias 15 autres personnes arrêtées, menottées, encerclées par la police. “Cette opération était prévue depuis le mois de mai”, a-t-il précisé, précisant que trois autres suspects étaient recherchés.

Quatorze civils opposés au coup d’État ont été blessés par balle, selon les autorités. Certains ont dû être hospitalisés et « opérés », a expliqué Luis Arce.

Pour Gustavo Flores-Macias, de l’Université Cornell aux États-Unis, « le fait que le coup d’État ait échoué ne signifie pas que la situation en Bolivie est résolue. Au contraire, c’était le symptôme d’un mécontentement très important qui existe dans de vastes secteurs.

/ATS

 
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