TRIBUNE – A Alger, où les élections législatives sont scrutées de près, on s’inquiète de l’éventualité d’un nouveau gouvernement qui pourrait rebattre les cartes au Maghreb, explique Xavier Driencourt., ancien ambassadeur de France en Algérie.
Xavier Driencourt est diplomate et ancien ambassadeur de France en Algérie. Il a publié L’énigme algérienne. Chroniques d’une ambassade à Alger (Editions de l’Observatoire, March 2022).
Ainsi, à travers le jeu politique de part et d’autre de la Méditerranée, la France et l’Algérie sont chacune en période électorale, la France à cause de la dissolution de l’Assemblée nationale, l’Algérie à cause de la date de l’élection présidentielle avancée par le président Tebboune au 7 septembre. Les images du G7 de Bari ont montré deux hommes qui, peut-être dans quelques mois, représenteront deux pays à nouveau en crise.
Tout allait bien jusqu’à récemment : il y a quelques jours seulement, on parlait de réchauffement entre Paris et Rabat après plusieurs années de brouille politique et, côté algérien, nous préparions une éventuelle visite d’État du président Tebboune à Paris. » Septembre ou octobre « . Les ministères des Affaires étrangères et les ambassades y sont actifs.
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Ou, sur…
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