Début novembre, des images d’Ahou Daryaei, déshabillée et marchant pieds nus en public, ont fait le tour du monde. Selon des associations de défense des droits de l’homme, l’étudiante en littérature française de l’université Azad de Téhéran s’est déshabillée en signe de protestation après avoir été harcelée et battue par des agents de sécurité de l’université parce qu’elle ne portait pas le voile obligatoire.
L’affaire a provoqué une vague d’indignation en Iran, notamment après que des médias proches du pouvoir ont qualifié la jeune fille de « malade mentale ».
“Cette femme est malade”
Mardi 19 novembre, le porte-parole de la justice iranienne, Asghar Jahangir, a indiqué que la jeune fille avait été “remis à sa famille”, sans préciser la date de sa libération. “Il s’est avéré que cette femme était malade et maintenant ses proches vont s’occuper d’elle”, a-t-il ajouté, cité par le quotidien réformateur Arman Emrouz. Le porte-parole a en outre assuré que « le système judiciaire n’a pas [vait] n’a pas déposé de plainte contre elle.
Le chef de l’association scientifique des psychiatres d’Iran, dont les propos ont été relayés par les médias modérés Khabar en ligne, a rapporté lundi 18 novembre la libération de l’étudiant. Ahou Daryaei “était
