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Les États-Unis fourniront à l’Ukraine des mines antipersonnel pour renforcer ses défenses contre une invasion russe, selon un haut responsable américain.
L’annonce a été faite pour la première fois par les médias américains ce mercredi 20 décembre. Les Etats-Unis vont fournir à l’Ukraine des mines antipersonnel pour renforcer ses défenses contre l’invasion russe, a confirmé à l’AFP un haut responsable américain. Cette décision intervient après le feu vert donné dimanche par le président Joe Biden à l’Ukraine pour l’utilisation contre le territoire russe de missiles à longue portée fournis par les Etats-Unis.
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De quel genre de mien s’agit-il ?
Les mines « Claymore » qui seront livrées sont dites « non persistantes ». Déclenchés par un opérateur, ils sont équipés d’un dispositif d’autodestruction ou d’auto-désactivation. Les États-Unis ont déjà fourni à l’Ukraine ce modèle de mine antipersonnel, dont le fonctionnement est compatible avec les conventions d’interdiction des mines.
A quoi vont-ils servir ?
Interrogé par le Washington Post, un haut responsable américain a indiqué, sous couvert d’anonymat, que ces mines antipersonnel “sont utilisées en conjonction avec les autres munitions que nous fournissons déjà à l’Ukraine, l’objectif est qu’elles contribuent à une défense plus efficace”. Le président Joe Biden s’est longtemps opposé à la fourniture de ces mines qui peuvent causer de lourdes pertes civiles.
Comment Moscou réagit-elle ?
La Russie accuse les États-Unis de ne rien faire pour arrêter la guerre en augmentant leurs livraisons d’armes à Kiev. “Ils sont pleinement déterminés à prolonger la guerre en Ukraine et font tout ce qu’ils peuvent à cette fin”, a répondu mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Associations venteuses
La Campagne internationale pour interdire les mines terrestres (ICBL) a dénoncé une décision « désastreuse » des États-Unis. “L’Ukraine doit faire clairement savoir qu’elle ne peut pas et n’acceptera pas ces armes”, a écrit l’organisation dans un communiqué. Coïncidence avec le calendrier, l’Observatoire des Mines a publié ce mercredi son rapport annuel qui met en garde contre une augmentation mondiale du nombre de victimes.