un coût de 10 000 milliards de dollars par an pour l’économie mondiale (UNESCO)

un coût de 10 000 milliards de dollars par an pour l’économie mondiale (UNESCO)
un coût de 10 000 milliards de dollars par an pour l’économie mondiale (UNESCO)
Le coût de déscolarisation est « vertigineux » et à ces considérations financières s’ajoutent « des dégâts sociaux importants », affirme Audrey AzoulayDirecteur général duUNESCOcité dans un communiqué de l’agence onusienne basée à Paris.

Le message de ce rapport intitulé « Le prix de l’inaction : les coûts privés, fiscaux et sociaux globaux des enfants et des jeunes qui n’apprennent pas » et qui analyse pour la première fois le coût pour l’économie et les conséquences sociétales des carences éducatives est “Effacer leéducation est un investissement stratégique – l’un des meilleurs investissements qui soient pour les individus, les économies et la société dans son ensemble », souligne Mme Azoulay.

Malgré des décennies de progrès dansaccès à l’éducation250 millions d’enfants et de jeunes dans le monde ne sont toujours pas scolarisés et 70 % des enfants de 10 ans dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ne sont pas capables de comprendre un simple texte écrit, note le communiqué. .

À l’inverse, le rapport estime que la réduction de la proportion de jeunesse quitter l’école prématurément ou ne pas avoir acquis les compétences de base augmenterait la croissance annuelle du PIB de 1 à 2 points.

Au-delà des considérations financières, le rapport met en garde contre l’importance préjudice social causées par ces déficiences éducatives, notant que les lacunes dans l’acquisition des compétences de base sont associées, à l’échelle mondiale, à une augmentation de 69% des grossesses précoces chez les jeunes filles, tandis que chaque année d’enseignement secondaire contribue à réduire le risque que les filles se marient et aient un enfant avant l’âge de 18 ans.

A l’occasion d’une réunion des ministres de l’Éducation, lundi au siège de l’UNESCO à Paris, en présence du Président du Chili, Gabriel Boricqui copréside à ses côtés le Comité directeur de haut niveau pour une éducation de qualité pour tous, Mme Azoulay a appelé les 194 États membres de l’Organisation à « respecter leur engagement à faire passer l’éducation d’un privilège à une prérogative pour chaque être humain à travers le monde ». monde », note le communiqué.

Pour atteindre l’objectif de une éducation de qualité pour tousL’UNESCO formule 10 recommandations dans son rapport, notamment s’efforcer de garantir une éducation gratuite pour chaque fille et chaque garçon, financée par des fonds publics, pendant au moins douze ans.

Des systèmes de « seconde chance » doivent également être mis en place pour les jeunes qui n’ont pas pu bénéficier d’une éducation de qualité ou dont la scolarité a été interrompue, avance le document.

 
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