Malgré une impopularité record, le chancelier estime pouvoir remporter les élections anticipées face aux conservateurs. Mais la base sociale-démocrate a des doutes. Elle donne la priorité au ministre de la Défense Boris Pistorius en tête des sondages.
Article réservé aux abonnés
Publié le 17/11/2024 à 16h16
Temps de lecture : 2 minutes
Correspondant à Berlin
Ôlaf Scholz ne laisse aucun doute sur sa capacité à remporter les élections anticipées du 23 février qu’il a lui-même convoquées après avoir limogé son ministre libéral des Finances le 7 novembre.
Malgré une impopularité record, unique dans l’histoire de la République fédérale, le chancelier est convaincu que les Allemands le rééliront. “Cette élection confirmera mon orientation politique”, a-t-il assuré le 13 novembre devant l’Assemblée fédérale (Bundestag). “Scholz préférerait se faire opérer des dents plutôt que d’admettre ses erreurs”, ironise le principal quotidien allemand. Image.
Mais le Parti social-démocrate (SPD) pourrait en décider autrement. Alors qu’Olaf Scholz s’est présenté comme candidat, la base est frustrée de ne pas pouvoir donner son avis : « C’est vrai, c’est grenouille [au SPD] », a dû reconnaître Rolf Mützenich, le président du groupe parlementaire qui soutient la candidature de Scholz.
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez aux informations nationales et internationales vérifiées et décryptées
1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
- Accès illimité à tous les articles éditoriaux, fichiers et rapports
- Le journal en version numérique (PDF)
- Confort de lecture avec publicité limitée