Âge moyen : 26 ans. Point commun : une forte envie de s’investir dans la scène rock française. Heureusement, le groupe Médicis, né en 2021, a presque l’étoffe des grands noms, et connaît de nouveaux développements dans la tourmente. Leur nouveau single, Crash du temps, vient de sortir. Un deuxième single sortira en janvier, puis un troisième en février, avant l’album de huit titres, Où nous plongeons, prévue pour mars 2025. Sa sortie sera couronnée par un fête de sortie au Quai M, scène des musiques actuelles de La Roche-sur-Yon (Vendée), le 28 mars 2025. D’ici là, Médicis est attendu à la Salle de la Cité, à Rennes (Ille-et-Vilaine), le décembre 6 l l’année prochaine, dans le cadre des Bars en Trans, les prestigieuses Transmusicales.
“J’ai le sentiment qu’ils ont de quoi jouer”
Les quatre membres, originaires des Sables-d’Olonne (Vendée) et de Nantes (Loire-Atlantique), se retrouvent à mi-chemin pour répéter au Quai M. Son directeur, Benoît Benazet, leur a déjà proposé deux résidences dans son club. Tout confort. Il les a détectés “haut potentiel”. Epaulé par le Sablais Nicolas Bonnière, guitariste du groupe Eiffel, Benoît Benazet soutient leur projet depuis plusieurs mois, « qui est déjà qualitativement très avancé. Certes, leur rock assez classique, mais dans l’air du temps, se situe à la croisée des chemins entre les groupes britanniques Royal Blood et Mogwai. Pourtant, en France, Médicis est le seul à le faire parfaitement bien. J’ai vraiment l’impression qu’ils ont quelque chose à jouer. »
Julien Bouchereau le Sablais, chanteur, bassiste, claviériste, et Victor Chevalier, nantais, guitariste, claviériste et chanteur, amis de collège, ont commencé à faire de la musique ensemble. «Lorsque nous nous sommes rencontrés en 2019, l’idée de monter notre premier groupe est née, avec Thomas Guignard à la batterie», dit Julien Bouchereau. Le trio, appelé Scarlet, est rejoint par une chanteuse pop. Mais ça ne colle pas. “ Nous voulions faire quelque chose de plus rock, dans l’esprit des Arctic Monkeys. » Le guitariste Nicolas Masson est recruté.
Atmosphérique et explosif
Le style est raffiné. « Nous avons opté pour une esthétique noise, post-rock. » IL «voyage musical» de Médicis aime les ambiances “atmosphérique”, puis soudain il se lance dans un riff puissant et explosif. Le clan va parfaitement bien. Le public, stupéfait, en redemandait. Les Médicis se sont produits une trentaine de fois en 2022. L’année 2023 a souvent été consacrée aux enregistrements en studio.
Quand le groupe est né, il parlait de la possibilité de chanter en français. “Nous avons aimé l’idée de s’approprier un nom célèbre de l’histoire de France et de le réutiliser dans une démarche un peu pop art”, dit Julien Bouchereau. Finalement, les Médicis optèrent pour des textes anglais, mais le nom historique resta. Et furieux, il décida de rester.