les résultats définitifs confirment la victoire du parti au pouvoir

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Lors d’une manifestation dénonçant une élection législative frauduleuse en Géorgie, à Tbilissi, le 11 novembre 2024. ZURAB TSERTSVADZE / AP

Les résultats définitifs des élections législatives controversées organisées fin octobre en Géorgie ont confirmé la victoire du parti au pouvoir, dénoncé comme frauduleux par l’opposition, alors que l’Occident a exigé que le vote fasse l’objet d’une enquête. Le parti au pouvoir, Georgian Dream, a remporté 53,93% des suffrages, contre 37,79% pour une alliance de partis d’opposition, selon les résultats définitifs communiqués samedi 16 novembre par la commission électorale du pays.

Georgian Dream, en activité depuis 2012, est accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire pro-russe et de vouloir éloigner la Géorgie de l’Union européenne, ce qu’il réfute. L’opposition a notamment accusé le gouvernement d’avoir acheté des voix et soumis des pressions sur les électeurs, notamment dans les zones faiblement peuplées.

La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, a dénoncé un système sophistiqué de fraude suite à un « Méthodologie russe »avant de refuser de répondre à une convocation du parquet pour détailler ses accusations.

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Des « irrégularités » électorales

Début novembre, un institut de sondage qui a suivi le vote et une organisation d’observateurs électoraux ont déclaré que l’analyse des résultats suggérait une fraude généralisée. Washington et Bruxelles, préoccupés par« irrégularités »demandé des investigations.

Après les élections, le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, a au contraire estimé que les élections avaient été « tout à fait juste »avant de promettre que “Intégration européenne” est resté là « priorité principale » de Tbilissi. L’adhésion à l’Union européenne, comme celle à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, est inscrite dans la constitution géorgienne. L’Union européenne avait fait de cette élection un test dans la perspective de cette adhésion.

Après la promulgation au printemps d’une loi sur « l’influence étrangère » inspirée de la législation russe et utilisée par le Kremlin pour museler la société civile et l’opposition, Bruxelles a gelé le processus d’adhésion en signe de protestation. Une loi qui restreint les droits des personnes LGBT+ est un autre motif de discorde avec l’Union européenne. Certains dirigeants du Rêve géorgien, dont son leader, la puissante et riche Bidzina Ivanishvili, ont multiplié les déclarations hostiles à l’égard de l’Occident.

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Le avec l’AFP

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