L’affaire a été révélée en avril dernier suite à une dénonciation anonyme. Selon les informations du quotidien régional
Kleine Zeitungrécemment repris par
Midi librel’adolescente aurait été présente au bloc opératoire de l’hôpital de Graz sous les conseils de sa mère, et aurait même pu manipuler des instruments chirurgicaux.
Un tel acte est non seulement contraire à l’éthique médicale, mais également illégal en Autriche. En effet, la réglementation actuelle autorise uniquement les internes et les étudiants en médecine à assister aux opérations chirurgicales.. La mère, enfreignant délibérément cette règle, a mis son patient en danger et l’a privé du consentement éclairé auquel il avait droit.
De graves conséquences à prévoir pour la mère
Bien que l’hôpital ait déclaré que l’intervention s’était déroulée sans complications, les risques encourus par le patient étaient considérables. La présence d’une personne non qualifiée dans la salle d’opération aurait pu compromettre la stérilité du champ opératoire, augmenter les risques d’infections et perturber le déroulement de l’intervention.
Suite à la révélation de cette affaire, deux membres de l’équipe chirurgicale ont été suspendus de leurs fonctions
pendant que l’enquête est menée. La direction de l’hôpital a également lancé une enquête interne afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident et faire en sorte qu’un tel événement ne se reproduise plus.
Un manquement grave à l’éthique médicale et à la sécurité des patients
Cet incident met en évidence manquements graves à l’éthique médicale et à la sécurité des patients pouvant survenir quand les règles ne sont pas respectées. Il est essentiel que les professionnels de la santé aient un comportement irréprochable et placent toujours la sécurité et le bien-être de leurs patients au-dessus de toute autre considération.
Le cas du neurochirurgien de Graz devrait servir de
rappel à tous les professionnels de santé de l’importance de respecter la réglementation en vigueur et faire preuve d’un jugement irréprochable dans l’exercice de leurs fonctions. La confiance du public dans le système de santé repose sur le respect de ces principes fondamentaux.
