L’organisation basée à Bruxelles « coordonnera » l’acheminement de l’aide militaire et la formation des troupes ukrainiennes dans les pays de l’Alliance. Les tâches confiées à l’OTAN seraient ainsi à l’abri des bouleversements politiques internes des Alliés. Un engagement financier des pays de l’Alliance continue d’être débattu.
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Journaliste à la division Internationale
Par Philippe RégnierPublié le 14/06/2024 à 21h05
Temps de lecture : 2 minutes
UUne longue guerre d’usure nous épuise… Les alliés de l’Ukraine tentent donc d’organiser l’avenir. Ils sont embarqués, malgré eux et « pour le long terme », dans un soutien coûteux et épuisant à Kiev. En raison de l’entêtement de Vladimir Poutine à vouloir mettre le pays sous son joug – et à exiger la capitulation de l’Ukraine, condition préalable à toute négociation de « paix ».
Une autre proposition de « SecGen » n’a pas (encore ?) franchi le stade de la réunion ministérielle : un engagement collectif des Alliés à maintenir un soutien militaire à l’Ukraine « d’au moins 40 milliards d’euros par an, aussi longtemps que nécessaire », sur la base de leur PIB. . Le ministre italien, notamment, s’y est opposé. Lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères en avril, Stoltenberg avait déjà créé la surprise en sortant de son chapeau un autre montant attaché à ce plan, suscitant « un déluge de questions » : 100 milliards de dollars, sur cinq ans. « Un gâteau qui n’existe pas » à l’Otan, constate le diplomate déjà cité.
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