levée de l’embargo américain visant la sulfureuse brigade Azov

levée de l’embargo américain visant la sulfureuse brigade Azov
levée de l’embargo américain visant la sulfureuse brigade Azov

Cette unité est célébrée en Ukraine pour avoir participé à la défense de la ville de Marioupol dans les premiers mois de l’invasion russe, mais vilipendée par la Russie qui accuse ses membres d’être des « nazis » ayant commis des crimes de guerre.

“L’ambassade américaine en Ukraine a confirmé que la 12e brigade spéciale Azov de la Garde nationale ukrainienne a passé avec succès l’inspection requise par la loi américaine et a le droit de recevoir l’aide des États-Unis”, indique le communiqué. » la brigade sur Telegram, saluant une « nouvelle page » de son « histoire ». Cette décision a été confirmée par le Département d’État américain, qui a assuré avoir procédé à un « examen approfondi » et n’avoir « trouvé aucune preuve de violations flagrantes des droits de l’homme » par cette unité ukrainienne.

Guerre en Ukraine : qui sont réellement les membres du bataillon Azov ?

Azov a été créée en 2014 en tant qu’unité de volontaires combattant les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine dirigée par Moscou. Elle est ensuite intégrée à la Garde nationale ukrainienne sous la forme d’un régiment puis d’une brigade. Ses combattants ont acquis une réputation de héros auprès de nombreux Ukrainiens grâce à leur défense tenace, mais finalement infructueuse, de l’aciérie Azovstal lors du siège de Marioupol par l’armée russe en 2022. En 2016, les organisations Amnesty International et Human Rights Watch avaient accusé les membres d’Azov d’avoir commis des violations des droits de l’homme, notamment des actes de torture.

Washington a toutefois jugé que l’actuelle brigade Azov était différente des milices volontaires créées il y a dix ans, soulignant son « rôle héroïque » dans la défense de Marioupol. Les liens entre Azov et les milieux uktranationalistes ont alimenté le discours du Kremlin, qui affirme avoir lancé son invasion notamment pour « dénazifier » son voisin.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dénoncé mardi la décision américaine. “Un revirement aussi soudain de la position de Washington montre qu’ils ne reculeront devant rien dans leur tentative d’écraser la Russie, en utilisant l’Ukraine et le peuple ukrainien comme un outil, et en étant même prêts à flirter avec les néo-nazis”, a-t-il déclaré aux journalistes.

 
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