Derniers jours de campagne avant des élections législatives torrides

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Publié aujourd’hui à 4h42

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La France entame lundi sa dernière semaine de campagne avant le premier tour des élections législatives qualifiées de plus importantes depuis 1945, dont l’extrême droite est aujourd’hui favorite devant une fragile union de la gauche.

Le camp majoritaire du président Emmanuel Macron, critiqué de toutes parts pour avoir dissous l’Assemblée nationale, apparaît comme le plus affaibli des trois forces appelées à rivaliser, au lendemain du second tour du 7 juillet, pour la formation d’un gouvernement. .

Le Rassemblement national (RN, extrême droite) et ses alliés obtiendraient entre 35,5 et 36 % des voix, indiquaient dimanche deux sondages Elabe et Ipsos. Ils devancent le Nouveau Front populaire, alliance de partis de gauche (27 à 29,5%), unis pour l’occasion malgré de profondes divergences fondamentales. La majorité au pouvoir n’arrive qu’en troisième position (19,5 à 20 %), à laquelle s’ajoutent les Républicains opposés au RN (7 à 10 %).

Mélenchon, « qu’il se taise »

L’extrême droite plaide pour une “alternance politique” avec une “majorité absolue”, selon le maire RN de Perpignan (sud-est) Louis Aliot sur la radio publique France Inter. Sinon, « il y aura des mesures qui ne seront pas applicables immédiatement ».

Le parti de Marine Le Pen doit dévoiler lundi les « priorités du gouvernement d’union nationale » qu’il compte mettre en place. L’alliance de gauche reste embourbée dans les spéculations autour de son très controversé candidat au poste de Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon, chef de la gauche radicale La France Insoumise (LFI).

“S’il veut être au service du Nouveau Front populaire, il doit se retirer, il doit se taire”, a grincé l’ancien président socialiste François Hollande, candidat en Corrèze (centre). La nomination de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre “n’a jamais fait l’objet d’un accord”, a déclaré le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel.

« Choix de société »

Accusé d’être déconnecté des préoccupations des Français, le camp macroniste promet de son côté une gouvernance plus collaborative. Emmanuel Macron semblait exclure toute démission, promettant d'”agir jusqu’en mai 2027″, fin de son mandat, et admettant que “la manière de gouverner (devrait) changer profondément”.

“Le prochain gouvernement, qui reflétera nécessairement votre vote, rassemblera, je l’espère, les républicains de diverses sensibilités qui auront su (…) s’opposer aux extrêmes”, a-t-il plaidé dans une lettre aux Français diffusée dans la presse. .

“Il y aura (…) un avant et un après”, a insisté Gabriel Attal à l’unisson sur le plateau du Grand Jury RTL/M6/Le Figaro. Nommé seulement en janvier, le chef du gouvernement affirme que son bloc est « le plus dynamique dans cette campagne », après avoir récolté seulement 14,6 % des voix aux élections européennes.

“C’est un choix de gouvernement et de société”, a-t-il insisté, en attendant une “légitimation supplémentaire” pour rester à son poste. La majorité cherche un chemin entre un ton unificateur au centre et des propos offensants contre les programmes économiques de ses adversaires.

Un mois avant les JO

Édouard Philippe, ancien premier ministre d’Emmanuel Macron, en appelle à “ceux qui veulent venir, de la droite conservatrice à la gauche social-démocrate”, tandis que Gabriel Attal met en garde contre “un carnage économique et social” qui se traduirait “par un matraquage fiscal”. d’un côté ou de l’autre.

L’issue du vote, entre le spectre du premier gouvernement d’extrême droite de l’histoire du pays, et une Assemblée nationale dominée par trois pôles inconciliables depuis au moins un an, inquiète en France et à l’étranger, sur fond de une situation économique morose et la guerre en Ukraine, et à un mois des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche dans plusieurs villes de France contre le « danger » pour les droits des femmes que représenterait une victoire du RN.

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