Le président ukrainien à Berlin pour rencontrer Olaf Scholz

Le président ukrainien à Berlin pour rencontrer Olaf Scholz
Le président ukrainien à Berlin pour rencontrer Olaf Scholz

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a rencontré lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu en Israël, lors d’une nouvelle tournée pour défendre un plan de cessez-le-feu dans la bande de Gaza après plus de huit mois de guerre avec le Hamas.

Cette huitième tournée régionale du secrétaire d’État depuis le début de la guerre dans le territoire palestinien vise à faire avancer une proposition de trêve annoncée le 31 mai par le président américain Joe Biden.

Même si le Hamas n’a pas officiellement réagi à cette proposition, les États-Unis attribuent clairement la responsabilité première de son acceptation au mouvement islamiste.

Mais si Joe Biden a décrit le plan comme venant d’Israël, Benjamin Netanyahu affirme vouloir poursuivre la guerre jusqu’à ce que la destruction du Hamas et les divisions politiques dans son pays puissent compliquer les efforts américains.

Rencontre avec Netanyahou

Après une escale au Caire et une rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le chef de la diplomatie américaine a rencontré Benjamin Netanyahu pendant environ deux heures à Jérusalem.

M. Blinken a souligné que « la proposition sur la table ouvrirait la voie au calme le long de la frontière nord d’Israël » avec le Liban et à « une intégration plus poussée » d’Israël « avec les pays de la région ». selon le Département d’État.

A New York, le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter lundi un projet de résolution américaine appelant Israël et le Hamas à mettre en œuvre “sans délai et sans conditions” le plan annoncé par Joe Biden.

Au Caire, M. Blinken a appelé les pays de la région à « faire pression sur le Hamas » pour qu’il accepte un cessez-le-feu.

“Je crois fermement que l’écrasante majorité” des Israéliens et des Palestiniens “veut croire en un avenir” dans lequel les deux peuples “vivront en paix et en sécurité”, a-t-il ajouté.

“Besoin d’un accord”

A l’heure où les dissensions grandissent au sein de la coalition au pouvoir en Israël, la libération de quatre otages a renforcé M. Netanyahu dans sa stratégie militaire contre le Hamas, auteur d’une attaque sanglante sur le sol israélien le 7 octobre.

Mais le Premier ministre a aussi essuyé un revers politique avec la démission dimanche du cabinet de guerre du ministre centriste Benny Gantz, qui réclame l’adoption d’un “plan d’action” d’après-guerre et dont la priorité est d’obtenir la libération des otages.

M. Netanyahu maintient de son côté son objectif d’éliminer le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.

Samedi, une opération des forces spéciales israéliennes a permis la libération de quatre otages, une femme et trois hommes, à Nousseirat, au centre du territoire assiégé.

Le ministère de la Santé du Hamas a déclaré que 274 personnes avaient été tuées et 698 blessées, dénonçant un « massacre » dans une zone densément peuplée. Cette évaluation n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

La mère d’Almog Meir Jan, l’un des otages libérés, a appelé lundi le gouvernement à parvenir à un accord pour libérer les autres otages. « Les otages restants ont besoin d’un accord pour rentrer chez eux en toute sécurité », a déclaré Orit Meir, demandant au gouvernement israélien « d’aller de l’avant avec l’accord sur la table ».

Plusieurs frappes

Lundi, une frappe israélienne contre une maison de la ville de Gaza, au nord du territoire, a fait cinq morts, dont une femme enceinte de huit mois, selon la Défense civile.

Toujours dans le nord, une frappe a tué deux personnes dans une maison à Choujaiya, selon l’hôpital al-Ahli.

Au centre, l’armée de l’air a mené une frappe sur Deir al-Balah, tandis que des tirs d’artillerie ont été entendus à l’est de cette ville, faisant des morts selon des témoins.

L’armée a annoncé qu’elle était engagée dans une opération à l’est de Deir al-Balah et à l’est du camp voisin de Bureij.

« Les soldats mènent des opérations terrestres et souterraines contre les infrastructures terroristes et les emplacements utilisés pour tirer des roquettes vers Israël », a indiqué l’armée.

Dans le sud, des témoins ont fait état de combats dans le centre de Rafah, ville où l’armée a lancé le 7 mai une offensive terrestre contre le Hamas.

Cette offensive a poussé un million de Palestiniens à fuir et a conduit à la fermeture du poste frontière de Rafah avec l’Égypte, crucial pour l’entrée de l’aide internationale dans le territoire frappé par une catastrophe humanitaire.

Le Programme alimentaire mondial de l’ONU a également suspendu lundi l’acheminement de l’aide depuis une jetée flottante américaine afin d’évaluer la situation sécuritaire.

Après des mois d’efforts menés en vain par les pays médiateurs, le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, pour parvenir à un cessez-le-feu, les États-Unis ont présenté au Conseil de sécurité un texte appelant à soutenir la dernière étape du processus à ce jour.

Ce plan, « accepté » par Israël selon la dernière version du texte américain, prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages et prisonniers palestiniens. détenue par Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les ministres de la Défense russe et américain se sont entretenus au téléphone
NEXT Que dit l’Église catholique du Mexique à propos du nouveau président ? -ZÉNIT – .