plusieurs centaines de personnes toujours sans logement

plusieurs centaines de personnes toujours sans logement
plusieurs centaines de personnes toujours sans logement

Plusieurs centaines de personnes sont toujours sans logement à l’approche du 1erest Juillet, un chiffre qui pourrait cependant être inférieur à la réalité.

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«Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui ne sont pas accompagnés parce qu’ils ont encore un logement au 1er juillet», a expliqué Cédric Dussault, qui représente les Comités d’habitation et les associations de locataires du Québec, en entrevue à TVA Nouvelles. .

Seulement à Montréal, plus d’une centaine de personnes n’ont toujours pas trouvé de toit. Ces chiffres pourraient toutefois être révisés à la hausse une fois la saison des déménagements terminée.

Les services d’urgence à la rescousse

Certains services d’urgence sont là pour soutenir les locataires sans-abri à Montréal, tout comme dans d’autres villes de la province.

«Il y a des gens qui pourront être hébergés par les services d’urgence, soit à Montréal, soit dans différentes villes du Québec. Il y a des gens qui seront à l’hôtel et qui seront hébergés par ces services», a poursuivi M. Dussault.

Certaines personnes ne pourront cependant pas être accompagnées car elles ont quitté volontairement leur logement.

« C’est très regrettable car, dans le contexte actuel, il y a très, très peu de gens, voire aucun. [du tout] « qui quittent volontairement leur logement sans raison très importante, que ce soit parce qu’ils vivent dans des conditions absolument indécentes et insalubres ou que ce soit à cause du harcèlement de leur propriétaire », a-t-il poursuivi.

M. Dussault estime que ces personnes doivent quand même être soutenues, car elles risquent de se retrouver très prochainement à la rue.

« Les gens, s’ils se retrouvent sans logement au 1est Juillet, ce n’est pas un choix», a-t-il soutenu.

Par ailleurs, il n’y aurait pas de portrait type du locataire sans logement au 1est Juillet.

« Cela pourrait être n’importe qui. À partir du moment où nous sommes expulsés d’un logement, nous courons de grands risques de nous retrouver à la rue. Dans certaines régions, ce n’est même pas une question de revenus. Il y a des gens qui ont des revenus assez élevés, mais la disponibilité dans certaines régions est presque nulle », a-t-il déclaré.

L’impact des plateformes comme Airbnb est particulièrement en cause, selon M. Dussault.

“Dans d’autres cas, ce seront des personnes qui ont un revenu et un emploi, parfois c’est un ménage qui a deux revenus à plein temps, qui ne trouve pas de logement”, a-t-il expliqué. ajoutée.

De nombreuses personnes ont trouvé un logement, mais le loyer est si élevé qu’elles doivent y consacrer une trop grande partie de leurs revenus.

 
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