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| Fumée après les frappes aériennes israéliennes sur Nuseirat à Gaza. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des sources diplomatiques, le vote est prévu lundi 10 juin, mais n’a pas été confirmé par la présidence sud-coréenne du Conseil.
“Aujourd’hui, les États-Unis ont appelé le Conseil de sécurité à avancer vers un vote sur le projet de résolution américain (…) soutenant la proposition sur la table.“, a déclaré le porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU, Nate Evans, dans un communiqué.
“Les membres du Conseil ne devraient pas manquer cette occasion et doivent parler d’une seule voix en faveur de cet accord.“, il ajouta.
Le président américain Joe Biden a dévoilé fin mai un plan, selon lui israélien, en trois phases d’une quarantaine de jours chacune pour passer d’un cessez-le-feu temporaire à une paix durable à Gaza.
Les Américains attribuent clairement la responsabilité première de son acceptation au Hamas. Comme le souligne le projet de résolution.
La troisième version du texte distribuée dimanche 9 juin aux Etats membres, consultée par l’AFP, «saluer“cette offre. Il assure également, contrairement aux versions précédentes, que le plan était «accepté» par Israël.
Il appelle le Hamas «de l’accepter également et appelle les deux parties à en mettre pleinement en œuvre les termes, sans délai et sans conditions. ».
Répondant aux demandes formulées par plusieurs Etats membres depuis le début des négociations il y a une semaine, le nouveau texte précise le contenu du plan.
Il indique ainsi que si la première phase – cessez-le-feu »immédiat et complet», libération des otages pris par le Hamas et “échange“des prisonniers palestiniens, retrait de l’armée israélienne”zones peuplées de Gaza“, et l’entrée de l’aide humanitaire – prend plus de six semaines, le cessez-le-feu sera maintenu”tant que les négociations continuent« .
Selon des sources diplomatiques, plusieurs membres du Conseil se sont montrés très réservés sur les deux versions précédentes du texte américain, notamment l’Algérie, qui représente le groupe arabe, et la Russie, qui dispose d’un droit de veto.
| Un camion transportant de l’aide humanitaire des États-Unis vers la bande de Gaza. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre et les représailles israéliennes à Gaza, le Conseil de sécurité peine à parler d’une seule voix.
Après deux résolutions essentiellement axées sur l’aide humanitaire, il a finalement réclamé fin mars un «cessez-le-feu immédiat » pendant toute la durée du Ramadan, les Etats-Unis décidant cette fois de s’abstenir.
Après la décision fin mai de la Cour internationale de Justice ordonnant à Israël de cesser son offensive à Rafah, l’Algérie a fait circuler un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et, plus précisément, la fin de l’offensive à Rafah.
Les Etats-Unis considéraient alors qu’un tel texte «n’aiderait pas», privilégiant toujours les négociations sur le terrain pour parvenir à une trêve.
AFP/VNA/CVN
