en Lettonie, plus de 66% des électeurs se sont une nouvelle fois détournés des urnes

en Lettonie, plus de 66% des électeurs se sont une nouvelle fois détournés des urnes
en Lettonie, plus de 66% des électeurs se sont une nouvelle fois détournés des urnes

Même s’il est en légère hausse par rapport à 2019, le taux de participation aux élections européennes en Lettonie (33,7%) reflète le désintérêt persistant des électeurs lettons pour le vote européen.

Il ne s’agit pas d’une tendance générale pour l’UE, mais d’un signal : alors que les Lettons étaient appelés aux urnes ce samedi pour désigner leurs députés européens, le taux de participation est resté faible (à 33,7 %) selon la Commission centrale électorale de Lettonie (CVK). Même si ce chiffre est en légère augmentation par rapport aux données de 2019, où 33,5 % des électeurs se sont rendus aux urnes, plus de 66 % des électeurs ont encore une fois évité de voter.

Ces résultats décevants contredisent une enquête Eurobaromètre réalisée en avril dernier, dans laquelle 65% des Lettons se déclaraient prêts à s’impliquer dans les élections et à voter.

Le CVK a déclaré que le vote s’est déroulé sans incident, mais que de graves problèmes techniques ont affecté les données sur la participation. Cela a conduit plusieurs médias à rapporter que le taux de participation avait dépassé celui de 2019. Ces articles ont ensuite été rétractés.

Selon des sondages d’opinion réalisés en février et mai par le centre de recherche Norstat la chaîne publique LSM, environ un tiers des personnes interrogées se sont déclarées indifférentes aux élections européennes.

Les répondants âgés de 18 à 29 ans étaient plus susceptibles de dire qu’ils n’avaient pas l’intention de suivre les élections, tandis que les répondants plus âgés, âgés de 60 à 74 ans, étaient plus susceptibles de dire qu’ils n’avaient pas l’intention de suivre les élections. intéressé par cela.

En Lettonie, 16 listes se sont affrontées pour remporter les 9 sièges vacants attribués au pays. Les données recueillies avant le jour du scrutin indiquaient que le parti de centre-droit Alliance nationale était en tête dans les sondages.

Les progressistes de gauche arrivent en deuxième position et le parti centriste Nouvelle Unité du Premier ministre Evika Siliņa est en troisième position.

L’Alliance nationale a fait campagne en promettant de « défendre les intérêts de la Lettonie dans l’UE, et non les intérêts de l’UE en Lettonie ».

Il affirme que tous les États membres de l’UE devraient consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense et préconise le renforcement de la frontière orientale de l’UE contre l’immigration clandestine et les menaces militaires.

Le principal candidat du parti est Roberts Zīle, député européen depuis 20 ans et actuel vice-président du Parlement européen.

Le parti social-démocrate progressiste prône le soutien à l’Ukraine, notamment en lui donnant accès aux marchés de l’UE et en lui accordant le statut d’observateur au Parlement européen. Les progressistes réclament également des contrôles environnementaux plus stricts et des investissements dans les chemins de fer plutôt que dans les compagnies aériennes.

La principale candidate est l’ancienne candidate à la présidentielle Elīna Pinto.

Le parti Nouvelle Unité a été très clair sur sa position en matière de sécurité.

« La Russie a été, est et sera une Source d’instabilité et une menace militaire pour toute l’Europe, à la fois dans un avenir proche et lointain.», indique un communiqué du parti.

Ce dernier a condamné très fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie et est également favorable à l’élargissement de l’UE. Son principal candidat est le commissaire européen sortant Valdis Dombrovskis.

Le mois dernier, des manifestations ont eu lieu en Lettonie contre la décision de la chaîne nationale de tenir certains débats préélectoraux en russe.

La Lettonie est située à l’est de l’UE et partage une frontière avec la Russie. Selon les données du Bureau central des statistiques, plus de 60 % des Lettons parlent le letton, mais les russophones représentent une minorité significative d’environ un tiers.

La chaîne nationale LSM propose certains contenus en russe et le Conseil public des médias électroniques a été invité à bloquer les débats en langue russe, ce que l’organisme a refusé de faire, estimant que cela signifierait une ingérence dans la programmation et les émissions. Décisions LSM.

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La sécurité, surtout après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, est une question importante pour de nombreux Lettons. Le petit pays balte a été annexé par l’Union soviétique jusqu’à son effondrement en 1991, et aujourd’hui de nombreux Lettons craignent une Russie révisionniste.

Cela a incité le gouvernement à réintroduire la conscription l’année dernière, une décision qui a reçu un large soutien de l’opinion publique. Selon une étude, 60 % des personnes interrogées considèrent la conscription comme cruciale pour la défense de la Lettonie, qui partage une frontière de 200 kilomètres avec la Russie.

 
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