Gerhard Pfister souhaite un rapprochement avec l’OTAN après l’élection de Donald Trump

Gerhard Pfister souhaite un rapprochement avec l’OTAN après l’élection de Donald Trump
Gerhard Pfister souhaite un rapprochement avec l’OTAN après l’élection de Donald Trump
Gerhard Pfister souhaite un rapprochement avec l’OTAN après l’élection de Donald Trump

Car si l’ancien et futur président américain tient parole, cela deviendra dangereux pour l’Europe : « S’il veut établir une paix rapide en Ukraine comme il l’a annoncé, ce sera une paix sur le modèle de la Russie », a estimé le président de le Centre. À la question de savoir si la Suisse ne ferait pas mieux de rester à l’écart, il a répondu: «Nous devons alors faire comprendre à l’OTAN que nous sommes disposés et capables de nous défendre complètement si nécessaire. Avec la capacité de défense actuelle de l’armée, il y a pour moi de gros points d’interrogation.

Lire aussi : Avec Donald Trump, la Suisse face aux incertitudes en matière de défense

Situation dangereuse pour l’Europe

La conseillère nationale (UDC/GR) Magdalena Martullo-Blocher veut avancer sur la question du libre-échange avec les Etats-Unis, le deuxième partenaire commercial de la Suisse après l’Union européenne. “Il va sans dire que nous devons reprendre immédiatement les négociations”, a déclaré le patron d’Ems-Chemie dans le Journal du dimanche “Je m’y engage personnellement.” Selon elle, l’accord de libre-échange avec les États-Unis est le plus important qui manque encore. Durant le premier mandat de Trump, des discussions ont eu lieu entre les deux pays. Mais l’arrivée au pouvoir de Joe Biden a mis un terme à cette exploration. L’association économique Swissmem appelle également la Confédération à reprendre ces discussions « le plus rapidement possible ». Les Etats-Unis sont le partenaire commercial le plus important de la Suisse après l’UE.

Le conseiller fédéral Guy Parmelin est plus nuancé sur la question. “Il pourrait être utile de faire une nouvelle analyse”, a-t-il déclaré dans une interview à Dimanche matin. « Pour nous, le grand défi, c’est l’agriculture. C’est ce qui a fait échouer les dernières négociations, poursuit-il. Le problème est simple : on ne peut pas manger 20 kilos de bœuf par jour pour absorber les importations américaines et la production suisse. Il n’est pas acceptable de mettre notre agriculture encore plus sous pression, alors que notre taux d’autosuffisance n’atteint même pas 50 %.»

Vu d’ici: «Je suis inquiète pour la politique étrangère suisse et l’économie suisse», réagit Micheline Calmy-Rey à l’élection de Donald Trump
 
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