La communauté musulmane de la Riviera Akouédo-Palmeraie plaide pour la reconquête de sa mosquée

La communauté musulmane de la Riviera Akouédo-Palmeraie plaide pour la reconquête de sa mosquée
La communauté musulmane de la Riviera Akouédo-Palmeraie plaide pour la reconquête de sa mosquée

Sur les vestiges de leur mosquée détruite, les fidèles musulmans de la Riviera Akouédo-Palmeraie, à l’est d’Abidjan, ont participé ce vendredi 7 juin 2024 à la prière de 13 heures sous une bâche.

Plusieurs dizaines de fidèles de la communauté musulmane, visiblement contrits, priaient non loin des décombres de leur édifice religieux, nourrissant l’espoir d’obtenir un permis d’occupation des lieux.

El Hadj Idrissa Touré, président de la communauté, après la prière de 13 heures, a demandé au ministre de la Construction, de l’Habitat et de l’Urbanisme, l’octroi d’un titre foncier pour ce lieu de prière.

Dans une déclaration publique, il a demandé au ministre ivoirien de la Construction, de l’Habitat et de l’Urbanisme, le déclassement de leur terrain, en réserve administrative, en vue de sa pleine utilisation.

Le site, cédé en 2009 par la communauté villageoise d’Akouédo, est en réalité une réserve administrative nécessitant une procédure de libération ou de déclassement par les autorités compétentes pour sa pleine utilisation.

El Hadj Idrissa Touré a exprimé que la communauté, en tant qu’unique mosquée du vendredi entre Carrefour Feh Kessé et Abatta, appelle les autorités à trouver une solution à leur situation.

L’édifice religieux, construit sur un îlot de six lots et occupant une superficie de 950 m2, a été détruit le 28 mai 2024. Le président de Comurap a indiqué que d’autres lots concernés par ce problème ont réussi à obtenir gain de cause sur le partie des autorités précédentes.

Il a insisté pour que le ministre de la Construction, de l’Habitat et de l’Urbanisme ait pitié de leur situation, expliquant qu’ils se trouvent dans la même situation que les autres propriétaires ayant obtenu leur déclassement.

Par ailleurs, la communauté religieuse, confrontée à une mauvaise perception du quartier, exprime son intention de soumettre des propositions au ministre pour une bonne cohabitation ou de les recevoir pour améliorer la situation.

El Hadj Idrissa Touré a également souligné que dans les quartiers, des réserves administratives existent pour accueillir des équipements sociaux tels que des écoles et des centres de santé, et que la communauté religieuse peut également y être éligible.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Antilles menacées par l’ouragan Beryl, classé « extrêmement dangereux » : Actualités