Ce bastion démocrate va convoquer une session d’urgence de son Parlement pour lutter contre la politique du futur président républicain, qui prendra ses fonctions en janvier.
Publié le 11/09/2024 09:38
Mis à jour le 11/09/2024 10:56
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La Californie, bastion de la résistance face à Donald Trump : tels sont les termes dans lesquels cet État a été présenté par ses dirigeants entre 2016 et 2020. Avec 40 millions d’habitants, le « Golden State », 5e économie mondiale, a des arguments.
Le gouverneur de Californie a annoncé jeudi 7 novembre que son État se préparait, une fois de plus, à se battre devant les tribunaux si la nouvelle administration Trump s’en prenait aux lois californiennes, plus libérales que dans d’autres régions du pays. LE Los Angeles Times parle d’un “grève préventive”.
Gavin Newsom, le gouverneur de Californie, est l’un des plus farouches opposants au nouveau président américain et a prévenu que « Les libertés que nous valorisons en Californie sont menacées, mais nous ne resterons pas les bras croisés ». Il demande aux élus du Parlement local de se réunir le mois prochain pour discuter d’un fonds spécial, destiné à financer de futures actions en justice.
Le procureur général de Californie, Rob Bonta, a déclaré que le « Golden State » avait lancé plus de 120 poursuites contre la précédente administration Trump. « Nous avons déjà vécu cela. Nous avons vécu l’ère Trump 1.0. On sait de quoi il est capable, on connaît les projets qu’il a en tête. Nous surveillerons et veillerons à ce que ses décisions respectent la loi et ne violent aucune loi californienne ou fédérale.assure-t-il.
En 2016, Donald Trump a perdu le vote populaire face à Hillary Clinton. Mais sa légitimité est bien plus grande en 2024. Même en Californie, elle gagne du terrain. Le gouverneur Newsom promet notamment de défendre les réglementations environnementales de son État. Cette fois, l’opinion publique ne le soutiendra peut-être pas autant que lors du premier mandat de Trump.