la presse américaine dénonce une réunion « bruyante » et « raciste »

la presse américaine dénonce une réunion « bruyante » et « raciste »
la presse américaine dénonce une réunion « bruyante » et « raciste »
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Tony Hinchcliffe s’exprimant au Madison Square Garden de New York le 27 octobre 2024. ANDREW KELLY / REUTERS

Donald Trump a vu les choses en grand : dimanche 27 octobre, il a rempli de casquettes rouges le mythique Madison Square Garden de New York, où il s’est présenté comme le sauveur des Etats-Unis. Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr., le lutteur Hulk Hogan et l’ancien animateur ultraconservateur de Fox News Tucker Carlson ont assuré le show, réchauffant la salle avant l’arrivée de la tribune.

Et puis il y avait Tony Hinchcliffe. L’humoriste texan, animateur du podcast « Kill Tony », généralement considéré comme raciste, s’est illustré en comparant Porto Rico – territoire américain –, dont beaucoup d’habitants résident à New York, à “Une île flottante de déchets au milieu de l’océan”.

La séquence a été rapidement dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l’équipe de campagne de Kamala Harris. Le candidat démocrate s’est immédiatement rendu dimanche dans un restaurant portoricain de Philadelphie. Plusieurs stars portoricaines, comme Jennifer Lopez et ses 250 millions d’abonnés sur Instagram, le prince du reggaeton Bad Bunny (45 millions d’abonnés sur Instagram), ou encore Ricky Martin (18 millions d’abonnés), ont apporté leur soutien à Kamala Harris en relayant des vidéos. du démocrate dans leurs stories sur Instagram. “C’est ce qu’ils pensent de nous”» a écrit Ricky Martin, en faisant référence à la réunion de Donald Trump. Et d’ajouter à ses fans : « Votez pour @kamalaharris. »

« Un carnaval final de griefs, de misogynie et de racisme »

Ces commentaires très critiqués ont cependant été “accueillir” par les partisans de Donald Trump présents au Madison Square Garden, rapporte un journaliste de CNN, qui souligne toutefois qu’ils ne coïncident pas avec ceux de l’ancien président. Ces derniers avaient pour habitude de qualifier les États-Unis de « poubelle pour le reste du monde » quand il attaque les sans-papiers.

Dimanche, comme le rappelle le quotidien Les États-Unis aujourd’huiDonald Trump a également proposé à ses partisans une variation sur son thème favori. Il a rappelé que, pour lui, les Etats-Unis « sont désormais un pays occupé »réitérant son projet de lancer le « Le plus grand programme d’expulsion de l’histoire américaine ». « Donald Trump organise un rassemblement bruyant et incendiaire pour ses retrouvailles au Madison Square Garden »a résumé le Los Angeles Times.

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La presse américaine, et particulièrement new-yorkaise, a également choisi de décrire le ton général de la rencontre, au-delà du tollé contre Porto Rico. LE Nouvelles quotidiennes de New Yorkqui n’est pas favorable à Donald Trump, a déploré un « rencontre raciste », juger que “les orateurs soutenant Trump (…) insulter les Portoricains, les Noirs, les Juifs et les Harris ».

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