les scientifiques s’alarment de l’effondrement d’un courant majeur de l’Atlantique

les scientifiques s’alarment de l’effondrement d’un courant majeur de l’Atlantique
les scientifiques s’alarment de l’effondrement d’un courant majeur de l’Atlantique

La « circulation méridionale de renversement de l’Atlantique » (AMOC) est un système complexe de courants océaniques, dont le Gulf Stream, qui contribuent à réguler la chaleur entre les tropiques et l’hémisphère nord et sont donc déterminants pour les conditions de vie dans l’Arctique.

L’effondrement de ce système, déjà fragilisé au cours des deux dernières décennies selon , est l’un des points de bascule qui inquiètent les scientifiques en raison de la cascade de catastrophes qu’ils pourraient déclencher.

Mais il n’y a pas de consensus sur le moment où cela devrait avoir lieu.

Dans leur 6e rapport d’évaluation publié en 2023, les experts climat mandatés par l’ONU (GIEC) expriment « un niveau de confiance moyen dans le fait que la circulation méridionale de retournement atlantique ne s’effondrera pas avant 2100 ».

Cependant, estiment les signataires de la lettre ouverte, des travaux récents « suggèrent que le GIEC a sous-estimé ce risque et que franchir ce point de bascule est une possibilité sérieuse dans les décennies à venir ».

« Les impacts, en particulier sur les pays nordiques, seraient probablement catastrophiques, avec notamment un refroidissement majeur de la région tandis que les régions environnantes se réchauffent », notent-ils.

“Cela représenterait une amplification et une intensification du ‘cold blob’ (zone anormalement froide, ndlr) qui s’est déjà formée au-dessus de l’Atlantique subpolaire, et conduirait probablement à des phénomènes météorologiques extrêmes sans précédent”, ajoutent-ils. .

Cela pourrait « potentiellement » menacer la viabilité de l’agriculture dans le nord-ouest de l’Europe, affirment-ils.

Mais ses effets se feraient aussi « probablement » sentir à l’échelle mondiale avec « un déplacement des ceintures de précipitations tropicales, une moindre absorption océanique du dioxyde de carbone (et donc une augmentation plus rapide de l’atmosphère) ainsi qu’une élévation significative du niveau de la mer ». .

Le Conseil nordique regroupe le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège et la Suède ainsi que plusieurs territoires de la région (Îles Féroé, Groenland, Åland).

Leurs dirigeants se réunissent lundi et mardi à Reykjavik pour un sommet auquel a également été invité le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

 
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