un géant belge de la construction soupçonné de corruption au Tchad

un géant belge de la construction soupçonné de corruption au Tchad
un géant belge de la construction soupçonné de corruption au Tchad

La présidence tchadienne n’a jamais réglé la totalité de la facture d’un hôtel inauguré en 2016 – 60 millions d’euros restant à payer – à la société belge CFE, filiale du géant du dragage et de la construction Ackermans & van Haaren (AvH). Groupe coté au Bel 20.

Ce désastre financier cache des manœuvres encore plus embarrassantes. Un ancien consultant français de CFE, Michel Marstal, a décidé de tout déballer devant le tribunal. Avec ses avocats, Fabrice Delinde et Anissa Ben Amor, il a adressé des signalements au parquet fédéral belge et au Parquet national financier (PNF) français, concernant des faits qu’il qualifie de « corruption », « abus de biens sociaux », « tentative fraude » et « faux et usage de faux ».

Ces allégations s’appuient sur une centaine de documents confidentiels, obtenus par Le Soir, De Standaard et Mediapart (trois partenaires du réseau EIC). On y retrouve la trace de millions d’euros retirés en espèces du compte CFE Tchad à la Société Générale. Une partie de cette somme a servi à rémunérer un commissaire de police adepte du chantage, qui affirme avoir corrompu des responsables tchadiens pour le compte du groupe belge dans une série de mails adressés au picrate.

 
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