« J’aimerais voir cela au plus tard l’année prochaine, en 2025… » : annonce du président ukrainien Volodymyr Zelensky ce vendredi
Le président ukrainien a affirmé ce vendredi viser la fin de la guerre en 2025, en achevant une tournée européenne à Berlin.
Publié le 11/10/2024 à 17h05
Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi qu’il visait la fin de la guerre en 2025, en achevant une tournée européenne à Berlin, où il a obtenu la promesse que l’aide allemande ne faiblirait pas au moment où Kiev lutte sur le front de l’Est contre les troupes russes. . “L’Ukraine veut une fin rapide de la guerre (…) J’aimerais y voir cela au plus tard l’année prochaine, en 2025”, a-t-il déclaré devant la presse aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz.
Cette tournée européenne visait à présenter son « plan de victoire » pour forcer la Russie à mettre fin à la guerre lancée en février 2022 par le Kremlin, et exiger plus d’armes pour repousser les troupes russes du territoire ukrainien.
“L’Ukraine veut une fin rapide de la guerre, j’aimerais voir cela en 2025”
La chancelière allemande, dont le gouvernement a prévu, au grand désarroi de Kiev, de réduire de moitié en 2025, à 4 milliards d’euros, la somme allouée à l’aide militaire bilatérale destinée à l’Ukraine, s’est voulu rassurante. « Notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas », a-t-il déclaré. L’engagement allemand et européen envers l’Ukraine est également un « message clair adressé à Poutine : gagner du temps ne fonctionnera pas ».
La recherche d’une « paix juste et durable pour l’Ukraine reste la ligne directrice de notre action commune », a encore souligné la chancelière, prévenant toutefois que les alliés « n’accepteraient pas une paix dictée par la Russie ».
Lors de son tête-à-tête avec Olaf Scholz, le dirigeant ukrainien devait renouveler son appel à l’Allemagne pour qu’elle fournisse davantage d’armes, notamment des missiles à longue portée capables de frapper en profondeur le territoire russe.
Malgré les pressions, y compris au sein de sa coalition avec les Verts et les Libéraux, le social-démocrate Olaf Scholz a jusqu’à présent catégoriquement refusé de fournir des Taurus, des missiles sophistiqués d’une portée d’environ 500 kilomètres, par crainte d’une escalade entre l’Otan et le Kremlin, qui brandit régulièrement la menace nucléaire.
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La tournée de M. Zelensky intervient alors que les forces russes continuent d’avancer dans l’est de l’Ukraine et que les bombardements contre les infrastructures critiques se multiplient à l’approche de l’hiver.
M. Scholz a annoncé une aide à court terme de 170 millions d’euros pour aider à réparer les infrastructures endommagées.