Publié le 3 octobre 2024 à 16h57 / Modifié le 3 octobre 2024 à 22h42
“La réponse est non.” Interrogé sur le soutien des États-Unis à une éventuelle frappe israélienne sur des sites nucléaires iraniens, le président américain Joe Biden a défini une nouvelle ligne rouge. Mercredi, en passant par la Caroline du Nord, État touché par l’ouragan HélèneJoe Biden a précisé que ses alliés du G7 étaient sur la même ligne : Israël « a le droit de réagir, mais de manière proportionnée ». Quant à d’éventuelles frappes israéliennes sur des installations pétrolières iraniennes, le président américain admet que des « discussions » sont en cours. «Je pense que ce serait un peu…», a-t-il déclaré sans terminer sa phrase, lors d’un bref échange avec la presse à la Maison Blanche ce jeudi. Après l’attaque de l’Iran, qui a lancé mardi soir 181 missiles balistiques sur le territoire israélien, l’Etat hébreu a promis une « réponse significative ». Comment? Israël ne semble pas avoir encore pris de décision définitive.
Selon les observateurs, trois alternatives sont étudiées : cibler les installations pétrolières et nucléaires ou les hauts cadres de la République islamique. La pression américaine fonctionnera-t-elle sur Benjamin Netanyahu, lui aussi soumis à des pressions internes ? Mercredi, l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett a appelé à une frappe décisive pour détruire les installations nucléaires iraniennes.
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