Ursula von der Leyen n’exclut pas une alliance de droite avec le groupe de Giorgia Meloni

Ursula von der Leyen n’exclut pas une alliance de droite avec le groupe de Giorgia Meloni
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Giorgia Meloni (à droite), chef du gouvernement italien, s’entretient avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Bruxelles, le mercredi 17 avril 2024. OMAR LA HAVANE / AP

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est enfin entrée en campagne. Près de deux mois après avoir été désignée tête de liste du Parti populaire européen (PPE, droite), pour les élections européennes du 6 au 9 juin, elle a débattu, lundi 29 avril, à Maastricht, pour la première fois avec sept autres candidats du les principaux partis européens, dont le socialiste luxembourgeois Nicolas Schmit, la libérale allemande Marie-Agnès Strack-Zimmermann, l’écologiste néerlandais Bas Eickhout ou le candidat danois d’extrême droite d’Identité et démocratie (ID) Anders Vistisen.

Après quatre ans à la tête de la Commission, l’ancien ministre d’Angela Merkel, également candidat à un nouveau mandat, était au centre des débats, ciblé par tous ses adversaires sur les thèmes choisis, le changement climatique, la question migratoire, les affaires extérieures. – notamment la guerre à – ou encore l’état de la démocratie. Et c’est dans cette dernière partie que Mmoi von der Leyen a créé la surprise dans l’amphithéâtre qui rassemblait un millier d’étudiants.

Alors que Bas Eickhout l’interrogeait sur une éventuelle coalition majoritaire du PPE avec les Conservateurs et réformistes européens (ECR) réunissant la droite et l’extrême droite de Giorgia Meloni, la présidente du conseil italien et chef du parti Fratelli d’Italia, Ursula von der Leyen a clairement laissé la porte ouverte. « Cela dépendra des résultats des élections et de la composition de chaque groupe au Parlement européen »» annonça-t-elle.

“Le climat n’attend pas”

Selon les sondages, les groupes ECR et ID, regroupant tous deux des partis d’extrême droite, sont aujourd’hui au coude-à-coude avec les libéraux de Renew pour devenir la troisième force au Parlement. « Les valeurs et les droits ne peuvent pas être bradés sur la base d’arrangements politiques »a rétorqué M. Schmit, dont le groupe socialiste partage historiquement une majorité avec le PPE et refuse d’envisager une majorité avec l’extrême droite.

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Le leader du PPE a néanmoins estimé qu’il était impossible de travailler avec le groupe ID, qui abrite notamment l’AfD allemande ou le Rassemblement national (RN) français. L’un des élus de ce groupe s’en est immédiatement pris à l’actuel président de la Commission lors du débat. «Il est temps de vider le marais bruxellois», a insisté Anders Vistisen, reprenant l’un des slogans favoris de l’ancien président américain Donald Trump. S’adressant ensuite à M.moi von der Leyen, il a déclaré : [Il y a cinq ans], personne n’a voté pour vous et personne ne votera à nouveau pour vous. Votre Commission a été un désastre… Et lorsque nous gagnerons les élections, vous serez les premiers à être licenciés ! »

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