«Mais j’étais le seul à prendre soin de lui»

«Mais j’étais le seul à prendre soin de lui»
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On croit rêver, mais non, la réalité est là, comme pour mettre un goût de cendre dans la bouche de la partie civile, qui était là pour le père de la petite fille, alors âgée de 3 ans au moment des faits. . “Nous sommes en 2024plaida Me Burton, et quand on ne veut pas d’enfants, on peut faire le nécessaire. Je suis consterné et interpellé par ces faits. Pour lesquels elle réclame, en se constituant partie civile, 5 000 € pour cette petite fille qui, aujourd’hui, est en bonne santé et vit avec son papa.

L’affaire concerne une jeune maman d’Amay, résidant désormais à Liège. C’est en mai 2022 que se sont produits les événements et qui ne sont que la suite logique d’un comportement immature et irresponsable. Déjà mère de deux enfants, la prévenue est de nouveau enceinte et elle va immédiatement dire au président du tribunal qu’elle n’a jamais voulu de cet enfant. “J’ai nié une grossesse”, elle dit. Comme s’il s’agissait d’une maladie qui se guérit en maltraitant son enfant. « J’ai tout fait pour ma fille, mais pas comme une mère. Je n’ai ressenti aucun lien émotionnel avec elle. Ce jour-là, la petite a eu un rhume et il a donc fallu lui déboucher le nez. Mon partenaire de l’époque était alors sorti sans m’attendre. J’étais en colère, j’étais épuisé. Je l’ai giflé.

Une claque ? “Tu n’as rien faits’exclame le président du tribunal. J’ai vu les photos et c’est choquant. Car le comportement envers sa fille, l’Amaytoise ne nie pas qu’il ait été violent et avec une régularité méticuleuse. “Oui, elle admet, Je m’en sortais plutôt bien avec elle. Mais il n’y avait que moi pour m’en occuper.

Faits identiques sur son premier enfant

Prendre soin de ? Le mot ne suffit pas : le petit ne marchait toujours pas à l’âge de 30 mois et, une fois à l’école, les professeurs ont pointé du doigt un sérieux retard de langage. Pour ces derniers, il y a eu ce constat d’un manque d’affection. “Si ça n’a pas marché, a expliqué le procureur, c’est parce que la mère l’a obligée à rester assise pour ne pas avoir à lui courir après. Et dois-je rappeler que la prévenue a fait de même pour son premier enfant, un garçon né d’un autre père ? Les faits se sont produits en 2015-2016 et, heureusement pour la mère, il existe un délai de prescription. “C’est inquiétant !”

Autant savoir que le prévenu a alors donné naissance à un deuxième enfant sous X et qu’il a été adopté. C’est peut-être ce dernier qui a eu le plus de chance dans la vie.

Même si un quatrième enfant est né de celui qui a fondé un nouveau couple.

« Madame a acquis de la maturitéprécise son conseil. Elle est aujourd’hui encadrée par les services du SAJ. La situation est donc différente. Je plaide donc pour qu’un système probatoire soit établi autour de cela. Le mieux serait d’imposer une peine de probation indépendante, ce qui éviterait de se retrouver avec un casier judiciaire.»

La maman ne travaille pas et envisage de suivre une formation, sans vraiment savoir dans quel domaine. Probablement pas à la garderie. En attendant, elle dit suivre une thérapie.

Jugement le 24 mai.

 
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