un citoyen de Limoilou à bord d’un des navires de la « Flottille de la Liberté pour Gaza »

un citoyen de Limoilou à bord d’un des navires de la « Flottille de la Liberté pour Gaza »
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Une infirmière du Québec a participé à l’arraisonnement de la flottille pour Gaza vendredi matin à Istanbul, en Turquie, dans l’espoir de se rendre à Gaza pour briser le blocus israélien et livrer des biens humanitaires aux Gazaouis.

Jean-Pierre Valdebenito, père de trois enfants et beau-père de deux autres, n’a pas été difficile à convaincre. Impliqué dans la cause de la Palestine depuis plus de vingt ans, l’infirmier de métier a répondu sans trop hésiter à l’invitation de son amie, Nimâ Machouf.

M.moi Machouf, épidémiologiste d’origine iranienne, fait également partie de l’équipage.

« Elle m’a dit que si j’étais tenté, il y avait encore de la place, confie M. Valdebenito, je n’ai pas été difficile à convaincre. En moins de 24 heures, j’ai eu les discussions dont j’avais besoin avec ma famille et mon employeur.

Le citoyen de Limoilou demeure incertain si son déplacement aura lieu.

«La pression exercée sur le gouvernement turc retarde le départ. Si nous ne partons pas dans les prochains jours, cela pourrait compromettre ma présence », a-t-il expliqué jeudi. Vendredi, l’arraisonnement a eu lieu, mais rien ne confirme, pour l’instant, que la flottille se rendra à Gaza. Il s’agit d’un voyage de quatre jours, aller simple.

« C’est pour montrer de la volonté, poursuit l’infirmière.

C’est le navire sur lequel Jean-Pierre Valdebenito est monté à bord dans l’espoir de se rendre à Gaza, avec plusieurs autres humanitaires.

Photo fournie par la Freedom Flotilla Coalition

Cette mission est aussi un message clair adressé aux élus de nombreux pays, accusés de laxisme par de nombreux humanitaires.

« Nous faisons le travail que nos gouvernements ne font pas », déclare sans ambages M. Valdebenito.

La ministre fédérale des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a été interpellée par les travailleurs humanitaires qui demandent au gouvernement d’agir pour protéger les citoyens impliqués dans l’aide humanitaire et la population civile de Gaza. Le politicien a indiqué que le Canada sera toujours là pour soutenir les différentes initiatives humanitaires.

Mais M. Valdebenito et ses collègues humanitaires espèrent davantage.

“Il est nécessaire [que les élus] “Il faut exercer une pression suffisante sur Israël pour que l’aide humanitaire entre sur le territoire palestinien par voie terrestre, maritime et aérienne, pour que les travailleurs humanitaires puissent travailler et que les journalistes puissent avoir accès au territoire palestinien”, affirme-t-il.

Déjà un obstacle

Alors qu’un Québécois qui travaillait pour l’organisation humanitaire World Central Kitchen a récemment perdu la vie à Gaza, M. Valdebenito préfère se concentrer sur l’objectif de la mission, qui est de s’assurer que les marchandises humanitaires arrivent à destination en toute sécurité.

« Nous éprouvons du stress et de la peur, mais nous restons concentré sur l’objectif de briser le siège de Gaza », insiste-t-il.

Au moment de la rédaction de cet article, la Freedom Flotilla Coalition a annoncé que le bateau était prêt à partir, mais qu’un obstacle se présentait déjà.

« Un blocus administratif a été lancé par Israël dans le but d’empêcher notre départ. Israël fait pression sur la République de Guinée-Bissau pour qu’elle retire son pavillon de notre navire principal. Cela a déclenché une demande d’inspection complémentaire, ce qui retarde notre départ prévu le 26 avril», lit-on dans un communiqué de l’organisation.

Le projet Freedom Flotilla a finalement avorté, a-t-on appris vendredi en milieu de soirée.

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