En avril 2022, un Belge de 40 ans a été testé au volant de sa voiture, avec un taux d’alcool de 0,91 mg par litre d’air expiré, puis de 0,71 mg/la un mois plus tard. Déjà condamné à une amende en 2019 pour des faits similaires, il sera jugé au tribunal de Bruges en avril 2024. Une histoire des plus banales ? Sauf que l’homme a été acquitté, le tribunal estimant que c’était « un cas de force majeure « .
Les glucides
Le Belge a réussi à prouver, avec l’aide de trois médecins, qu’il souffrait du syndrome d’auto-fermentation alcoolique. L’organisme produit naturellement de l’éthanol par le système digestif lorsque le patient consomme des glucides, par exemple du pain, des pommes de terre, des haricots, etc. Seule une vingtaine de personnes sont officiellement concernées dans le monde.
L’éventuel recours
L’homme n’est pas forcément tiré d’affaire : le jugement n’est pas définitif et le parquet peut faire appel pendant trente jours. L’automobiliste affirme qu’il ne savait pas qu’il souffrait de ce syndrome. Il suit désormais un régime pauvre en glucides. Les personnes touchées par cette maladie peuvent ressentir des maux de tête, des nausées et de la fatigue, mais peuvent également entraîner à long terme une cirrhose, une hépatite ou un cancer.