Les JO dopent la consommation française, mais ça ne durera pas

Les JO dopent la consommation française, mais ça ne durera pas
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Selon Circana, les volumes de biens de consommation ont augmenté de 2,7 % au cours de la quinzaine olympique, contrairement à la tendance à la baisse des achats de nourriture.

Véritable succès populaire, les Jeux olympiques de Paris 2024, qui se sont terminés le 11 août, semblent avoir réussi un nouvel exploit : celui de redonner aux Français l'envie de se faire plaisir lorsqu'ils font du shopping.

Alors que les volumes de produits de grande consommation vendus en supermarchés sont en baisse depuis plus de trois ans, en raison notamment de l'inflation, ils ont augmenté de 2,7% pendant les deux semaines olympiques en France, par rapport à la même période en 2023, selon le paneliste Circana. Et même de 6,7% à Paris, qui accueillait les principaux sites de compétition.

Parmi les achats plébiscités par les Français et les touristes, les produits plaisir comme les glaces (+54%), les salades de fruits (+35%) ou les chips (+14%) se sont retrouvés en très bonne place dans les chariots. Tout comme, aidés par le retour d'une météo plus favorable, les bières (+18%) ou les eaux (+26%).

L'effet olympique controversé

Bien que l'optimisme ambiant durant la compétition se soit étendu aux rayons, l'euphorie reste temporaire et ne permet pas d'inverser la tendance globale négative des achats en volume, en baisse de 1,1% depuis le début de l'année, souligne le panéliste.

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Et pour cause, depuis l'épopée des Bleus champions du monde de 1998, l'impact réel des victoires sportives sur le moral des ménages, et l'économie française en général, reste controversé. Cette année-là, la croissance du PIB français a atteint 3,6 %, selon la Banque mondiale, une hausse due davantage à des mesures fiscales favorables et au vote de la semaine de 35 heures qu'aux achats de télévision ou aux sorties dans les bars.

Vingt ans plus tard, à l'occasion du deuxième titre mondial des Bleus, les économistes d'Euler Hermes estimaient à 0,1 point l'impact de l'événement sur la croissance française.

 
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