Une fois ce contre-la-montre monumental d’intensité digéré – plus de 38 minutes à 44 km/h de moyenne sur le parcours francilien de Clichy-sous-Bois –, ce n’est plus le visage ridé par l’effort qu’affiche Thomas Peyroton-Dartet mais le sourire rayonnant de fierté. À 39 ans, le coureur français – qui n’était pas considéré comme un favori sur le papier au départ de la course – devient champion paralympique pour sa première participation aux Jeux.
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Ses camarades de l'équipe de France cycliste – Alexandre Léauté, Kevin le Cunff et Gatien le Rousseau – exultent et viennent le féliciter. Tous médaillés ou tenants du titre, ils s'embrassent, conscients de la performance de leur ami, avant que le naturel d'un groupe qui vit bien, selon l'expression consacrée, ne reprenne le dessus. « Tu as fait un tour de plus cette fois-ci ou pas ? », lance, taquin, Alexandre Léauté, le leader de la délégation française fort de ses deux médailles d'or.
Un monstre de résilience
L’intéressé explique : « On se moque de moi parce que dans l’épreuve de poursuite sur piste, j’ai fait un tour et demi de trop sans m’en rendre compte. À cause de mon handicap, je peux facilement perdre l’équilibre. J’ai donc besoin de me mettre dans une bulle qui m’isole complètement des bruits extérieurs et je n’ai pas entendu la cloche annonçant le dernier tour. »
Son handicap aurait laissé plus d'un par terre. Son histoire aussi. Monstre de …
- ParisMatch