Trump affirme avoir « tout à fait le droit » d’interférer dans l’élection présidentielle de 2020

Trump affirme avoir « tout à fait le droit » d’interférer dans l’élection présidentielle de 2020
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L’ancien président s’est exprimé sur Fox News au sujet de son inculpation pour avoir tenté d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020, affirmant qu’il avait « tout le droit » d’interférer dans le vote.

Une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue. Interrogé sur la chaîne conservatrice Fox News sur ses nombreux déboires judiciaires, Donald Trump a évoqué sa procédure de destitution pour avoir tenté d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Expliquant comment ces procédures l’ont aidé à grimper dans les sondages, l’ancien président a déclaré qu’il avait « tout à fait le droit » d’« interférer » dans une élection.

« Si quelqu’un entend que vous avez été inculpé pour avoir interféré dans une élection présidentielle, alors que vous avez tous les droits de le faire, vous êtes inculpé et vos sondages augmentent. Lorsque des gens sont inculpés, vos sondages baissent », a déclaré Donald Trump dans une déclaration décousue qui est sa marque de fabrique.

Donald Trump toujours sous le coup d’une enquête

Le procureur spécial qui poursuit Donald Trump pour ses tentatives illégales de renverser les résultats de l’élection de 2020 a publié mardi 27 août un acte d’accusation révisé, qui porte toujours les mêmes accusations graves contre l’ancien président américain.

Ce document, qui contient les mêmes quatre chefs d’accusation que le précédent, a été modifié pour tenir compte d’une décision de la Cour suprême accordant une large immunité pénale au président des États-Unis.

Le milliardaire républicain reste donc accusé de « complot contre les institutions américaines » et de « violation du droit de vote » des électeurs pour ses pressions sur les autorités locales de plusieurs États clés afin de faire invalider les résultats officiels de l’élection remportée par le démocrate Joe Biden.

L’intéressé s’en est offusqué dans une série de messages sur son réseau Truth Social, criant une fois de plus au scandale de l’instrumentalisation de la justice par l’administration démocrate sortante et accusant le procureur spécial de « tenter de ressusciter une chasse aux sorcières « morte » dans un acte de désespoir ». Jack « Smith a réécrit exactement le même dossier pour tenter de contourner la décision de la Cour suprême », ajoute-t-il.

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Présomption d’immunité

Dans une décision sans précédent rendue le 1er juillet, la plus haute cour du pays a accordé au président des États-Unis une large immunité pénale.

À une majorité de six voix contre trois – les juges conservateurs contre les progressistes – la Cour a jugé que « le président ne bénéficie d’aucune immunité pour ses actes non officiels » mais qu’il « a droit au moins à une présomption d’immunité pour ses actes officiels ».

La Cour suprême a renvoyé l’affaire à la juge de première instance Tanya Chutkan pour déterminer quels actes sont potentiellement à l’abri de poursuites pénales. Il incombe à l’accusation de démontrer qu’ils ne le sont pas lorsqu’ils ont été commis dans l’exercice des fonctions présidentielles. La Cour suprême a également exclu de poursuites toutes les discussions entre Donald Trump et le ministère de la Justice jusqu’à la fin de son mandat.

En conséquence, les procureurs ont supprimé de l’acte d’accusation révisé une série de conversations ou de communications au moment des événements entre Donald Trump et des responsables du pouvoir exécutif, notamment du ministère de la Justice.

Ainsi, sur les « six conspirateurs » cités dans l’acte d’accusation initial, principalement des avocats impliqués dans ses machinations présumées, dont le nom n’a pas été identifié, le « numéro 4 », un fonctionnaire du ministère de la Justice, a tout simplement disparu de la nouvelle version. Quant aux cinq autres, « aucun d’entre eux n’était un fonctionnaire du gouvernement au moment du complot et tous agissaient à titre privé », soulignent les procureurs.

Les procédures, gelées depuis près de six mois dans l’attente que la Cour suprême se prononce sur l’immunité pénale réclamée par Donald Trump, ont repris début août. Aucune nouvelle date pour le procès, initialement prévu à Washington à partir du 4 mars, n’a encore été fixée. Visé par quatre procédures pénales, le candidat républicain à la présidentielle met les bouchées doubles pour aller en procès le plus tard possible, en tout cas après l’élection du 5 novembre.

Donald Trump a été reconnu coupable le 30 mai à New York de «faux comptable aggravé pour dissimuler une conspiration visant à pervertir l’élection de 2016» dans l’affaire du paiement de 130.000 dollars, déguisés en frais d’avocat, pour acheter le silence de l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels. Mais cette première condamnation pénale, inédite pour un ancien président américain, sera selon toute vraisemblance la seule avant le vote et le prononcé de la peine, prévu en septembre, pourrait également être reporté en raison de la décision de la Cour suprême.

S’il est réélu, Donald Trump pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l’arrêt des poursuites fédérales à son encontre.

 
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