Neuf membres de la famille tués à Rafah, incursion israélienne « sans précédent » dans un camp de Cisjordanie

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De jeunes Palestiniens sous les décombres d’une maison dévastée par un bombardement israélien à Rafah, au sud de la bande de , le 20 avril 2024. – /AFP

Un bombardement israélien a fait neuf morts, dont six enfants, tous membres d’une même famille, dans la nuit de vendredi à samedi 20 avril, à Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza, rapporte la Protection civile de la bande de Gaza. Enclave palestinienne.

« Neuf martyrs, dont six enfants, ont été retirés des décombres après que des avions militaires israéliens ont frappé une maison de la famille Radwan à Tal Al-Sultan, Rafah »annonce Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisation, dans un communiqué transmis à l’Agence -Presse (AFP).

Les six enfants sont âgés de 1 à 16 ans, a indiqué le personnel de l’hôpital Al-Najjar où ils ont été admis, ajoutant qu’une femme et un homme figuraient parmi les victimes.

Peu après le début de la guerre dans la bande de Gaza, Israël a demandé aux Palestiniens vivant au nord du territoire de se rendre « zones de sécurité » situés au Sud, notamment à Rafah. Six mois plus tard, la ville est menacée d’une offensive terrestre imminente.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit déterminé à ordonner un assaut sur la ville où sont, selon lui, retranchés quatre bataillons du Hamas. Des organisations humanitaires et un nombre croissant de chancelleries étrangères s’opposent à cette opération, craignant qu’elle ne fasse de nombreuses victimes parmi les 1,5 million de Gazaouis, dont beaucoup de déplacés, qui se trouvent à Rafah.

L’offensive menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza en représailles au raid du Hamas dans le sud de l’Etat hébreu le 7 octobre a fait 34 049 morts, en majorité des femmes et des enfants, selon le dernier bilan communiqué samedi par le ministère de la Santé. de l’enclave administrée par le Hamas.

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Dix « terroristes » tués en Cisjordanie, selon l’armée israélienne

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Des soldats israéliens arrêtent des résidents du camp de personnes déplacées de Nour Shams, en Cisjordanie, le samedi 20 avril 2024.

Des soldats israéliens arrêtent des résidents du camp de personnes déplacées de Nour Shams, en Cisjordanie, le samedi 20 avril 2024. ZAIN JAAFAR / AFP

L’armée israélienne affirme avoir tué dix personnes et arrêté huit autres lors d’une opération dans le camp de Nour Shams, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

“Les forces de sécurité ont éliminé dix terroristes lors d’affrontements”écrit l’armée dans un communiqué, ajoutant mener cette opération “pendant plus de quarante heures” contre les groupes armés palestiniens.

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Le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne, qui rapporte « plusieurs tués et blessés au sein du camp », accuse l’armée d’empêcher les équipes médicales d’y entrer. Un secouriste figurait, selon lui, parmi les blessés.

« Le siège du camp de Nour Shams dure depuis plus de quarante-deux heures »Muayad Shaaban, chef de la Commission pour la résistance aux implantations et au mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie, a déclaré à l’AFP. « Cette incursion est sans précédent (…). Il y a des tireurs d’élite sur les toits et des forces spéciales sont déployées. » dans le camp, a-t-il ajouté.

Un garçon de 16 ans est décédé après avoir été « touché à la tête par des tirs israéliens » dans le camp de déplacés de Tulkarem, ont annoncé vendredi le ministère palestinien de la Santé et l’agence de presse palestinienne WAFa, qui ont également fait état de la mort d’un homme de 30 ans, également tué par balle. Les commerçants étaient en grève samedi à Tulkarem pour protester contre le raid, selon l’agence.

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Le chef du Hamas reçu par le président turc à Istanbul

>Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh (à gauche) et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais de Dolmabahce à Istanbul, le samedi 20 avril 2024.>

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh (à gauche) et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais de Dolmabahce à Istanbul, le samedi 20 avril 2024.

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh (à gauche) et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais de Dolmabahce à Istanbul, le samedi 20 avril 2024. DOCUMENT / AFP

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a été reçu samedi par le président turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. Il était notamment accompagné de son prédécesseur Khaled Mechaal, selon des photos diffusées par la présidence turque. Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan et le chef des services de renseignement (MIT), Ibrahim Kalin, étaient également présents à la réunion, qui a duré deux heures et demie, selon la presse turque. Aucune conférence de presse n’est prévue à la suite de cette rencontre inédite depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

La Turquie, qui se veut le fer de lance du soutien à la cause palestinienne, apporte un soutien solide et constant aux dirigeants du Hamas, mais elle se retrouve exclue de la médiation entre Israël et le mouvement palestinien. Cette visite de M. Haniyeh intervient au moment où le Qatar, qui assume un rôle central dans les négociations entre Israël et le Hamas, a déclaré vouloir “réévaluer” son rôle et alors que les négociations pour obtenir une trêve et la libération des otages israéliens sont au point mort. Les négociateurs qataris ont été particulièrement offensés par les critiques israéliennes et celles de certains démocrates américains.

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