Les ministres se réunissent vendredi à l’OTAN et lundi au niveau européen. « Les ministres doivent sortir de cette réunion avec des engagements concrets », insiste le diplomate européen Borrell. Pour l’OTAN, l’Ukraine doit avoir la priorité. Même si cela se faisait temporairement aux dépens de la force de défense et de dissuasion des Alliés.
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Journaliste au pôle International
Par Philippe RégnierPublié le 18/04/2024 à 20h40
Temps de lecture : 5 minutes
toin « game changer », comme disent les Anglo-Saxons ? Alexander De Croo le pense. “Cela change fondamentalement la donne”, estime-t-il. Lors d’une conférence de presse au sommet européen, le Premier ministre belge a évoqué le verdict rendu mercredi par le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg. En substance : l’Ukraine doit avoir la priorité. La situation est en effet si tendue pour la défense ukrainienne, à court d’obus et de missiles anti-missiles, que les Alliés sont temporairement autorisés à affaiblir leurs propres capacités de défense et de dissuasion, en transférant sans plus attendre des moyens de défense vers l’Ukraine. l’armée de l’air est désespérément demandée par Kyiv.
« Si les Alliés doivent choisir entre atteindre les objectifs capacitaires de l’OTAN et fournir une aide supplémentaire à l’Ukraine, mon message est clair : envoyer davantage d’aide à l’Ukraine », a déclaré Stoltenberg après une réunion au siège de l’OTAN à Bruxelles avec les Premiers ministres néerlandais, danois et tchèque.
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