L’AIEA « préoccupée » par « la possibilité » d’une réponse israélienne sur les infrastructures nucléaires

L’AIEA « préoccupée » par « la possibilité » d’une réponse israélienne sur les infrastructures nucléaires
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Ce week-end, lors des attaques iraniennes contre Israël, l’État a choisi de fermer ses installations nucléaires pour des raisons de « sécurité ». Mais alors que l’hypothèse de représailles israéliennes se confirme, l’AIEA craint la « possibilité » de frappes sur ces infrastructures sensibles.

Un nouvel appel à « la plus grande retenue ». Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, Rafael Grossi, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA), a commenté les tensions au Moyen-Orient.

Alors que l’Iran a frappé Israël ce week-end, en représailles à une attaque contre l’un de ses consulats, les autorités iraniennes ont choisi de fermer leurs installations nucléaires pour des raisons de « sécurité ».

“Ce que je peux vous dire, c’est que nos inspecteurs en Iran ont été informés par le gouvernement iranien qu’hier (dimanche, NDLR), toutes les installations nucléaires que nous inspectons quotidiennement resteraient fermées pour des raisons de sécurité”, a-t-il expliqué.

L’hypothèse « inquiétante » des attaques israéliennes sur des sites sensibles

Ces installations devaient rouvrir lundi 22 avril. Mais l’AEIA a refusé d’y envoyer des inspecteurs « jusqu’à ce que la situation se soit complètement calmée ». Mais est-ce vraiment le cas ?

Toujours dans ce point presse, initialement axé sur la sécurité de la centrale de Zaporizhia prise dans la guerre entre l’Ukraine et la , Rafael Grossi a commenté les potentielles attaques israéliennes contre les infrastructures nucléaires iraniennes.

“Nous sommes toujours préoccupés par cette possibilité”, a répondu le chef de l’AIEA.

Ces attaques, potentiellement dangereuses, ne seraient pas exceptionnelles. En 1981, l’État juif a agi contre l’avis de Washington et a bombardé le réacteur nucléaire d’Osirak, alors que l’Irak était contrôlé par Saddam Hussein.

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Attaque iranienne contre Israël : jusqu’où peut aller le conflit ?

Une histoire notable mais aucune menace avérée

Israël a également reconnu, en 2018, avoir lancé onze ans plus tôt un raid aérien top-secret contre un réacteur nucléaire dans l’est de la Syrie. Téhéran affirme également que les services secrets israéliens ont assassiné deux physiciens nucléaires iraniens en 2010 avant d’en kidnapper un autre l’année précédente.

Enfin, en 2010, une cyberattaque très sophistiquée utilisant le virus informatique Stuxnet, attribuée par Téhéran à Israël et aux États-Unis, a perturbé le programme nucléaire iranien, entraînant une série de pannes dans son parc de centrifugeuses utilisées pour l’enrichissement. uranium.

Israël accuse l’Iran de vouloir se doter de la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l’empêcher. De son côté, le régime des mollahs nie ces accusations, même si ses stocks d’uranium enrichi sont plusieurs fois supérieurs à ce qui était toléré dans le cadre de l’accord de 2015.

Malgré cet historique, rien ne laisse penser à ce stade que telle serait l’hypothèse privilégiée en cas de représailles de Tsahal. Si Tel Aviv a effectivement déterminé qu’une « réponse » serait apportée à l’attaque iranienne, les contours de celle-ci restent vagues.

 
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