Publié le 12 avril 2024 à 17h54 / Modifié le 12 avril 2024 à 17h55
« Ne soyons pas pressés, mais ne perdons pas de temps. » C’est par cette déclaration simple et anxieuse, empruntée au prix Nobel portugais José Saramago, que son compatriote Luis Monténégro a conclu jeudi son premier discours parlementaire en tant que Premier ministre. Le leader social-démocrate, vainqueur de justesse des élections législatives du 10 mars, a vu son programme approuvé par les députés ce vendredi. Deux motions de rejet, déposées par le Bloc de gauche et le Parti communiste, ont été rejetées grâce à l’abstention des socialistes.
Le successeur d’Antonio Costa, poids lourd du PS au pouvoir depuis 2015, a désormais les coudées franches. Mais pour combien de temps ? Avec 80 députés acquis à sa cause, soit seulement deux de plus que le PS, et alors que l’extrême droite a quadruplé son nombre de sièges au Parlement (50) à la suite de la météorite Chega (« Assez »), Luis Monténégro sait que son Le gouvernement minoritaire est déjà en sursis. Alors, entre patience et urgence, l’équilibriste contraint s’est décidé en annonçant neuf mesures qu’il promet d’introduire dans les plus brefs délais.
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