La justice argentine accuse l’Iran des attentats de Buenos Aires de 1992 et 1994 contre la communauté juive

La justice argentine accuse l’Iran des attentats de Buenos Aires de 1992 et 1994 contre la communauté juive
Descriptive text here

Deux attentats ont visé la communauté juive argentine de Buenos Aires, en 1992 contre l’ambassade d’Israël (29 morts) et en 1994 contre le bâtiment de l’Association mutuelle israélo-argentine (AMIA) (85 morts), pire attentat de l’histoire du pays. .

Lire: Terrorisme : un témoin clé extradé

La déclaration des juges s’inscrit dans une procédure parallèle aux attentats eux-mêmes, faisant suite à des appels en condamnation pour entrave à l’enquête de la part d’un juge et d’un ancien chef des renseignements.

Une décision jugée « historique » par la communauté juive locale

Les juges ont néanmoins établi que la motivation des deux attentats, bien que multiple, répondait à la politique étrangère du président péroniste (libéral) de l’époque, Carlos Menem (1989-1999).

« Elles trouvent leur origine principalement dans la décision unilatérale du gouvernement, motivée par un changement dans la politique étrangère de notre pays entre la fin de 1991 et le milieu de 1992, d’annuler trois contrats de fourniture de matières et de technologies nucléaires conclus avec l’Iran. » indique un jugement parallèle, consulté par l’AFP, qui passe en revue les irrégularités commises au cours de l’enquête.

Le jugement « est historique, unique en Argentine, nous ne le devons pas seulement à l’Argentine : nous le devons aux victimes », a déclaré Jorge Knoblovitz, président de la délégation des associations juives argentines, sur la télévision LN+.

En outre, cela « ouvre la possibilité d’une plainte auprès de la Cour pénale internationale car il est clairement établi que l’État iranien est un État terroriste », a-t-il ajouté.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Guerre en Ukraine | Washington appelle ses alliés à donner des systèmes Patriot à l’Ukraine