la biographie pique le chancelier allemand Olaf Scholz

la biographie pique le chancelier allemand Olaf Scholz
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La précision du travail effectué par le journaliste allemand, rédacteur en chef au bureau parlementaire berlinois du Zeitung d’Allemagne du Sud, tient notamment au fait que ce dernier a pu s’entretenir à plusieurs reprises avec la chancelière, et à son accès privilégié à certains de « ses confidents politiques ». Olaf Scholz est ainsi décrit comme un homme politique extrêmement intelligent et vif d’esprit, convaincu de ses capacités intellectuelles.

« L’auteur cite le social-démocrate et ancien chancelier autrichien Alfred Gusenbauer. Il connaît Scholz depuis l’époque des Jeunes Socialistes et le caractérise par cette bêtise : soit on est d’accord avec Scholz, soit on est du côté des intelligents. Sinon, on est avec les imbéciles», relate le NZZ.

« Stratégie de la peur »

Le quotidien zurichois examine ensuite l’évolution politique du chef de l’Etat depuis ses débuts avec les Jeunes socialistes. «Scholz est rattaché à l’aile Stamokap, qui défend la thèse du SED sur le capitalisme monopolistique d’État. Selon cette théorie, il existerait une sorte de conspiration juridique entre l’État et le grand capital, qui servirait à promouvoir les intérêts du capital tout en immobilisant la population. Les partisans du Stamokap sont favorables à la RDA et à l’URSS ; ils considèrent les États-Unis « impérialistes » comme leur ennemi juré. Ils sont opposés au réarmement de l’Otan», précise le NZZ.

Le biographe attribue également à Olaf Scholz une utilisation tactique de la peur comme outil politique. «La peur est aussi, comme le dit Brössler, une force politique énorme. Elle a marqué une génération, elle a marqué Scholz aussi. […] Il peut déplacer les masses, et il ne disparaît pas avec de bonnes paroles. Le biographe souligne habilement à quel point l’actuel chancelier a assimilé cette leçon. Et dans quelle mesure le fait d’avoir raison d’un côté et l’utilisation tactique de la peur de l’autre marquent sa chancellerie.»

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Les relations d’Olaf Scholz avec l’opinion publique et les médias sont également mises en avant, notamment ce qui est décrit comme une incapacité à communiquer efficacement ses idées et sa vision pour l’Allemagne. “Le chancelier a de plus en plus de difficultés avec l’opinion publique et le journalisme”, écrit son biographe en jouant sur les mots : les discours de principe, selon Scholz, sont en principe ignorés. Les exigences qui lui sont imposées en matière de soutien à l’Ukraine sont, selon lui, erronées et dangereuses », détaille le communiqué. NZZ.

Un personnage énigmatique

Il n’en reste pas moins que le chancelier Scholz est un personnage énigmatique, estime le NZZ en faisant référence à la biographie. “Daniel Brosler […] Pas plus que le public irrité, il ne peut regarder dans la tête du chancelier. C’est pourquoi la biographie de Brössler peut être décrite comme un livre sensible et bien informé sur une boîte noire.»

 
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