Dans la valise d’une religieuse, les ossements d’une amie décédée

Dans la valise d’une religieuse, les ossements d’une amie décédée
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Dans la valise d’une religieuse, les ossements d’une amie décédée

Publié aujourd’hui à 22h37 Mis à jour il y a 17 minutes

La découverte de restes humains dans une valise abandonnée dans une rue de Santiago a provoqué une onde de choc au Chili. Mais l’affaire serait liée à un « pacte » amical scellé entre deux religieuses, ont annoncé mercredi les autorités.

« Il y a eu un pacte. “La personne est décédée il y a un an et l’autre l’a gardée dans une valise en raison de l’affection qu’il lui portait”, a déclaré à la presse le sous-préfet Juan Fonseca.

La découverte lundi des ossements dans la valise a semé la panique dans une ville de plus en plus préoccupée par une hausse de la criminalité. La publication d’une vidéo montrant une religieuse à proximité de l’endroit où la valise a été retrouvée a ajouté à l’intrigue.

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Finalement pas de crime, mais un « pacte » entre deux amis pour s’accompagner au-delà de la mort, selon les déclarations à la police d’une religieuse de 80 ans, dont l’identité n’est pas connue. n’a pas été révélé.

Décédé il y a un an

La police affirme que la dépouille appartient à une religieuse de 58 ans, décédée il y a environ un an, apparemment des suites d’une maladie. “Selon les premières constatations, le corps ne présentait pas de blessures attribuées à des tiers”, a déclaré le procureur en charge du dossier Francisco Lanas.

La religieuse de 80 ans aurait prévu de ranger la valise contenant les ossements dans la rue pendant qu’une de ses filles lui rendait visite. Elle envisageait alors d’enterrer son amie.

« Face à la probabilité qu’elle découvre cette valise avec le corps de son amie, elle a décidé de la laisser dans la rue. C’est la seule explication logique dont nous disposons », a expliqué Francisco Lanas. Selon les médias locaux, les deux femmes étaient des religieuses laïques.

AFP

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