Mise à jour 9 avril 2024 à 15h30
En mars 2024, une tendance alarmante s’est poursuivie. À l’échelle mondiale, mars est le dixième mois consécutif à battre des records de chaleur.
Chaleur record
Malheureusement, la nouvelle n’est pas bonne pour la planète. Mars 2024 a été globalement plus chaud que n’importe quel mois de mars précédent dans l’ensemble des données. Une température moyenne de l’air en surface de 14,14°C a été enregistrée. Cela représente 0,73°C au-dessus de la moyenne de mars 1991-2020 et 0,10°C au-dessus du précédent record établi en mars 2016.
10ème mois consécutif
Il n’y a pas que la température du mois qui est alarmante. Le problème c’est aussi que c’est le 10ème mois consécutif où la température atteint un record. Cela signifie qu’il ne s’agit pas d’un événement isolé et que ces enregistrements continuent d’être alarmants pour la Terre en général.
Tendance alarmante de la température des océans
Malgré l’affaiblissement continu du phénomène El Niño dans l’est du Pacifique équatorial, les températures de la mer sont également restées exceptionnellement élevées. La température moyenne mondiale de la surface de la mer en mars a atteint 21,07°C. Il s’agit de la valeur mensuelle la plus élevée jamais enregistrée, légèrement supérieure aux 21,06°C enregistrés en février.
Effets au Québec
Cette situation se ressent également au niveau local. Plusieurs ont pu dire que l’hiver 2023-2024 ne ressemblait guère à un hiver typiquement québécois. Pour Montréal, on parle d’une anomalie de plus de 3°C pour décembre, janvier, février et mars, ce qui est nettement au-dessus de la normale. Globalement, au cours des 12 derniers mois, à Montréal et à Québec, nous avons vécu respectivement 8 et 7 mois au-dessus de la normale comparativement à 3 mois dans la normale pour les deux villes.
Avec la collaboration d’Alexandra Giroux, météorologue.
