Publié le 9 avril 2024 à 20h54 / Modifié le 9 avril 2024 à 21h24
L’Allemagne a mis le paquet mardi à La Haye. Accusé par le Nicaragua d’être « complice » d’un possible génocide en cours à Gaza, le pays a œuvré pour se défendre devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Non, l’Allemagne ne fournit pas à Israël les armes utilisées dans la bande de Gaza ; non, l’Allemagne ne partage aucune responsabilité dans les obstacles mis à l’arrivée de l’aide humanitaire dans l’enclave, ont réitéré les juristes mandatés par Berlin. Clairement placée sur la défensive, la République fédérale a été contrainte de prendre ses distances singulièrement et publiquement par rapport aux opérations menées par l’armée israélienne à Gaza.
L’Allemagne présente deux particularités, soulignées à La Haye, où siège la CIJ : elle représente, derrière les États-Unis, le plus grand fournisseur d’équipements et d’armes militaires d’Israël (environ 30 % des importations israéliennes), mais aussi, toujours derrière les États-Unis, le plus grand fournisseur d’aide aux Palestiniens. Une aide qui, à la suite de l’attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre, a été en partie interrompue.
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