Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international et a été arrêté lundi matin à l’aéroport de Rome Fiumicino, son vol en provenance d’Eindhoven, aux Pays-Bas, a indiqué la police. Son arrestation s’inscrit dans le cadre d’une action « préventive » plus large menée par les autorités italiennes, selon le communiqué, qui souligne également « l’extrême délicatesse du contexte international actuel ».
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Selon le journal italien II Mattino, le Tadjik aurait déjà été arrêté en 2023 en Belgique. Il a été arrêté sous un autre nom mais a été relâché à peine un jour plus tard, selon le journal italien. C’est pourquoi les forces de l’ordre italiennes ont été aidées par des enquêteurs néerlandais et belges. Aujourd’hui, l’enquête visera les contacts de l’homme en Italie et les endroits où il envisageait de se rendre. Selon son dossier Interpol, le Tadjik a combattu en Syrie en août 2014 et est toujours un « membre actif » de l’EI. L’homme a également beaucoup voyagé, visitant la Russie, l’Afghanistan, la Turquie, le Pakistan, l’Irak, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Ukraine et la Chine.
En juillet dernier, les enquêteurs néerlandais et allemands avaient déjà arrêté neuf suspects originaires d’Asie centrale et susceptibles d’avoir des liens avec l’EI. Ces derniers se faisaient passer pour des réfugiés ukrainiens et étaient soupçonnés de préparer des attentats en Europe.
