Les soldats belges s’entraînent régulièrement dans une base située à 170 kilomètres au sud de Lisbonne pour un exercice de grande envergure. Il s’agit d’une formation au cours de laquelle ils pratiquent le largage d’équipements et de personnel à l’aide d’un avion.
A Beja, petite ville du sud du Portugal, un violent incident impliquant des militaires belges s’est produit. “C’est très triste ce qui s’est passé », commente Marco Pinto, gérant du bar « The Pub Sports Caffe ». Lui, qui voit chaque année des militaires belges passer dans sa ville, s’étonne que les choses dégénèrent. “Les soldats belges étaient très ivres. Mais c’est normal, c’est un pub. Ils voulaient danser et boire. Ils s’amusaient visiblement lorsque le conflit a éclaté. Mais avec qui la querelle a commencé, je ne sais pas. Je suis le propriétaire et en même temps je m’occupais de la musique, je ne la voyais pas.
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Puis le calme revient au bar de Marco Pinto, jusqu’à ce que les militaires quittent l’établissement. “Les militaires sont descendus dans la rue, une dizaine de personnes les attendaient. » selon les médias locaux, il s’agissait d’un gang de jeunes locaux. Le propriétaire de l’établissement explique alors le carnage survenu dans la rue. “Quand je suis sorti, tout avait déjà explosé. Certains ont poussé d’autres et les choses ont vite dégénéré. C’était le bordel. L’instant d’après, un soldat a été poignardé. Je n’ai pas vu le couteau moi-même. explique-t-il à nos confrères de HLN.
Le ministère portugais de la Défense a communiqué sur l’état des militaires belges : cinq d’entre eux ont été blessés. Les médias locaux font état de quatre hommes et d’une femme âgés de 27 à 53 ans qui ont été blessés. Selon le journal portugais « Lidador Noticias », un militaire de 27 ans a été poignardé à l’abdomen et a été transféré à l’hôpital, en attendant une décision sur une éventuelle intervention chirurgicale.
Les suspects de l’attaque ont déjà été identifiés. La police judiciaire de Faro a ouvert une enquête pour tentative d’assassinat. La police n’a pas souhaité se prononcer sur la cause possible de l’incident, ni sur l’identité des militaires belges, rapportent nos confrères de HLN.
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