onze militaires, accusés d’avoir fui le M23, risquent la peine de mort à Goma

onze militaires, accusés d’avoir fui le M23, risquent la peine de mort à Goma
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A Goma, les onze militaires qui risquent la peine de mort attendent toujours leur verdict. Ce vendredi 5 avril, lors d’une nouvelle audience, les avocats de la défense ont commencé à plaider devant le parquet militaire. Onze soldats du 223e bataillon de réaction rapide pourraient être condamnés à mort pour « lâcheté », alors que le moratoire a été levé mi-mars en République démocratique du Congo (RDC).

Publié sur : 05/04/2024 – 21:37

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Avec notre correspondant à Goma, Coralie Pierret

Dans RDCtout l’objectif de Me Alex Tcheka, un avocats de la défense, devait prouver, vendredi 5 avril, au tribunal militaire de Goma, qu’il n’y avait pas eu d’abandon de poste. “ Les militaires allaient seulement chercher des munitions », explique le conseil.

Son client, commandant d’unité du 223e bataillon de réaction rapide, est accusé, avec dix autres prévenus, de « lâcheté et incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline « . Le 24 décembre 2023, ces militaires, stationnés autour de Saké, dernier bastion encore sous contrôle gouvernemental, auraient fui les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus par l’armée rwandaise, selon l’auditeur militaire supérieur. . Le magistrat a requis la peine de mort.

Le verdict n’est pas encore tombé. Si ses demandes devaient être confirmées par la justice, ce serait une première depuis que la RDC a décidé de rétablir l’application de la peine de mort. Bien que prononcée par la justice, la peine de mort n’est plus appliquée depuis 20 ans.

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