Mosquée de Paris, CMDA, Amicale des Algériens ou la guerre de la diaspora

Mosquée de Paris, CMDA, Amicale des Algériens ou la guerre de la diaspora
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La diaspora algérienne est convoitée. RD

Par Houari A. – Après la Grande Mosquée de Paris et le Conseil mondial de la diaspora algérienne (CMDA), récemment lancés par l’ancien député européen Karim Zéribi, l’Association des Algériens de l’étranger est entrée dans la mêlée pour tenter de capter la communauté algérienne établie à l’extérieur du pays. Cette dernière organisation est montée au créneau pour dénoncer « une escalade et un redressement politique » dont la communauté algérienne établie à l’étranger est victime « depuis des années ». « Une communauté qui ne cesse de croître en nombre », explique l’Association dans un communiqué transmis à notre rédaction.

L’Association des Algériens de l’étranger pointe, dans la foulée, une « instrumentalisation » et une « division » alors que « la communauté s’enfonce dans les problèmes d’intégration, de racisme, de discrimination et d’injustices ». A la fois force intellectuelle, économique, culturelle et scientifique, “elle est une force essentielle pour le développement et l’épanouissement de la culture du développement au sens large du concept à tous les niveaux”, souligne cette organisation présidée par Mhamed Benkherouf. pour lequel elle « doit être une force de proposition, d’action et de confirmation de son rôle à travers le respect de la loi et de la Constitution nationale, qui garantit les droits et devoirs entre les Algériens ».

« Depuis, des représentants de la communauté algérienne, des associations actives, des syndicats, des artisans, des artistes, des universitaires, des étudiants, des avocats, des médecins, etc., se sont réunis pour le lancement de cette organisation fédératrice, regroupant les Algériens implantés dans le monde entier par la renaissance. de l’Association des Algériens de l’Etranger», rappelle son président, qui précise que «le projet est en phase finale de préparation pour l’assemblée générale à Paris, au cours du mois d’avril, réunissant plus de 500 participants». Des représentants, souligne-t-il, « qui ont été consultés et ont validé leur participation physique ou par visioconférence depuis les pays de leur résidence ».

S’engageant dans un bras de fer avec des adversaires qu’il ne nomme pas, Mhamed Benkherouf tacle : « Nous répondons à ces spéculations par des actions concrètes que nous préparons ici avec les membres de la communauté et de la diaspora depuis des mois, des rencontres que nous clôturerons par une réunion. pour lancer notre projet qui rassemble des activistes communautaires, des compétences, des artisans artistes et des universitaires. Le président de l’Association s’adresse-t-il à Karim Zéribi, à Chems-Eddine Hafiz ou aux deux à la fois ?

En tout cas, le communiqué de l’Association des Algériens de l’étranger résonne comme un coup de semonce qui dénote d’un conflit larvé entre plusieurs composantes qui cherchent à fédérer depuis Paris, chacune sous son propre contrôle, la diaspora algérienne, convoitée depuis que les plus hautes autorités ont fait appel à lui permettre de bénéficier des avantages qui lui sont garantis si elle souhaite investir dans son pays d’origine.

HA

 
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