La croisière est amusante… mais sans eux. Comme l’a repéré Le Parisien, qui cite la chaîne de télévision américaine WMBF, huit passagers d’une croisière de la compagnie américaine Norwegian Cruise Line sont bloqués sur une île au large du Gabon.
Ils ont été volontairement abandonnés par le capitaine du navire, mercredi 27 mars : “Nous attendions que les annexes viennent nous chercher (…) mais elles ne sont jamais venues, donc nous sommes coincés ici”explique Jay Campbell, l’un de ces croisiéristes « naufragés ».
Le capitaine pénalise les retardataires
La raison de cet abandon ? Un retard qui n’a visiblement pas été bien perçu par le capitaine : “Nous faisions un tour de l’île mais nous avons eu un problème pendant le tour et ils ne nous ont pas ramenés à temps.”
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La croisière a fait escale sur l’île de Sao Tomé et Principe. Bien que prévenu du retard, le capitaine a refusé de laisser embarquer les huit passagers qui se trouvaient au pied du bateau encore au mouillage.
Une femme enceinte, une personne paraplégique…
Sans argent, sans bagages, sans médicaments… Les croisiéristes punis se retrouvent complètement abandonnés à leur sort. Parmi eux, une femme enceinte, une personne paraplégique et une autre qui souffre de problèmes cardiaques.
Heureusement, Jay et Jill Campbell avaient leur carte Visa avec eux. En quelques jours, ils ont dépensé 5 000 dollars (environ 4 600 €) pour se nourrir et payer l’hébergement de leurs compagnons d’infortune.
Atteindre le prochain port d’escale
L’entreprise reconnaît un « situation très malheureuse »tout en indiquant que « les passagers sont responsables de s’assurer qu’ils retournent au navire à l’heure indiquée ». Norwegian Cruise Line précise que les croisiéristes pourront remonter à bord du navire s’ils atteignent le prochain port d’escale par leurs propres moyens.
C’est ce qui est prévu dimanche puisque les huit touristes doivent s’envoler pour la Gambie afin de rejoindre le navire. Ils attendent désormais l’autorisation écrite de la compagnie pour être sûrs de pouvoir embarquer : “Nous avons réservé nos vols vers la Gambie, mais nous ne savons pas si nous pourrons entrer dans le pays et remonter sur le bateau.” L’ambiance à bord s’annonce pesante…
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