L’Algérie jongle avec les illusions, le ministre libyen des Affaires étrangères prône la stabilité

L’Algérie jongle avec les illusions, le ministre libyen des Affaires étrangères prône la stabilité
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Alors que l’Algérie persiste dans son tour de passe-passe contre le Maroc, tentant de mettre en place un « Maghreb sans Maghreb », les responsables libyens ont réaffirmé leur attachement à l’Union du Maghreb arabe (UMA), préférant travailler sur des bases solides et stables.

Lors d’une incroyable conférence de presse tenue mardi dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a laissé entendre les intentions de l’Algérie de constituer une alliance sans le Maroc. Attaf a tenté de convaincre que l’UMA était dans un état comateux, insistant sur le fait qu’il lui manquait ne serait-ce qu’un secrétaire général digne de ce nom.

Ainsi, le diplomate algérien a révélé que le projet d’Abdelmadjid Tebboune serait de faire accepter aux dirigeants de la région de « combler ce vide » laissé par le Royaume en créant une nouvelle alliance entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye, sans inclure le Maroc.

Interrogé par Hespress à ce sujet, le ministre des Affaires étrangères de gouvernement Son rival à l’Est, Abdulhadi Lahouij, a souligné que « la région du Maghreb n’a pas besoin de créer de nouvelles entités, car nous avons des institutions existantes sur le continent, il nous suffit de les activer et de les renforcer« .

Il a ainsi fait savoir que « La Libye, qui préside actuellement l’UMA, reste attachée à cette option et souhaite renforcer et promouvoir la coopération entre les pays du Maghreb, dont le volume des échanges commerciaux reste faible par rapport aux autres blocs régionaux.« .

Et d’ajouter : « Nous vivons dans un espace maghrébin unique et ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de renforcer la coopération maghrébine dans l’intérêt des peuples de la région, de sa jeunesse et de ses femmes, et dans l’intérêt de l’intégration. et la coopération mutuelle« .

Par ailleurs, Lahouij a précisé l’impératif essentiel du renforcement des institutions de l’UMA, soulignant que ce cadre régional, autrefois l’aspiration de toutes les populations maghrébines, reste en deçà des objectifs initialement envisagés en raison de divers obstacles. Selon le ministre, la restructuration, tant au niveau ministériel qu’au sommet, apparaît désormais comme une nécessité impérieuse.

Une Source officielle du Haut Conseil de l’Etat libyen a pour sa part souligné a mis en lumière les défis de la représentation en Libye dans une déclaration à Hespress. Dans le contexte de division politique persistante en Libye, caractérisé par l’existence de deux gouvernements et de deux parlements législatifs, le Conseil présidentiel se trouve incapable de représenter tous les acteurs politiques du pays et ne peut donc conclure d’accords à long terme avec quelque pays que ce soit. , a-t-il rappelé.

La même Source a indiqué que les accords que le Conseil présidentiel libyen peut actuellement conclure avec les pays voisins sont limités à certains domaines précis. Il s’agit notamment de la lutte contre le terrorisme, de l’échange d’informations, de la réduction de l’immigration irrégulière et du contrôle des frontières de la Libye avec ces pays.

Tout accord ou coordination du Conseil présidentiel avec la Tunisie ou l’Algérie ne peut dépasser ce cadre, et ne peut aller au-delà pour inclure la région du Maghreb dans son ensemble, ou empiéter sur les droits des pays du Maghreb. Le Conseil actuel ne veut certainement pas se mettre en position de confrontation avec un quelconque pays du Maghreb, d’autant plus que la région doit aujourd’hui intensifier ses efforts dans le cadre d’un projet unifié qui garantit la sécurité et la stabilité», a-t-elle conclu.

 
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